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Le cri du sorcier de Skolimovski, Angel heart d'Alan Parker. L'âme de l'autre comme caillou à fracasser ou oeuf à dévorer. La mettre en éclat aigus, coupants, en arêtes vives qui ne concordent plus ; ou bien l'écraser sur elle-même, la réduire en bouillie informe. L'autre comme terrain de jeux où s'ébattre, ou comme reflet à briser. De n'importe quelle façon, empêcher le retour sur soi. Déshumaniser ou rendre pareil au même. Un cinéma de heurts et de vacarme où l'on blesse, où le choc tient lieu de rencontre et l'analogie de lien ; un cinéma d'assoupissement où l'on mâche et remâche, puisque tout est déjà dit. Un regard à chaque fois pris au piège, égaré ou éteint, jamais habité.

Lien permanent 4 commentaires

Commentaires

  • Bonne rentrée cinématique ! Vos rapports d'images sont toujours aussi savoureux/

  • Pas vu le premier, n'y manquerai pas car "Travail au Noir" est très beau. Bien à vous.

  • Bonjour Ludovic,
    Bien que loin de Paris, je m'efforce de conserver un lien avec ma civilisation, donc avec votre excellent blogue. Votre commentaire est redoutablement acéré, et subtil. J'avais vu Angel Heart à sa sortie ; j'ai le souvenir d'un film de genre, tirant vers le fantastique. de Niro y était un très inquiétant manipulateur : le diable probablement…
    À bientôt, brillant jeune homme !

  • Merci de votre passage Patrick ! Oui, un film de genre et sans doute le meilleur de son auteur, car pour le reste il n'y a pas grand chose à sauver chez Alan Parker, chouchou des critiques il y a 25-30 ans et désormais oublié.

    Merci Kelly. Bonne rentrée à vous aussi.

    En effet, Louis, "Travail au noir" est superbe.

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