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HYPERMNESIE (2)

laura.jpgJe me souviens du poulailler humain de Pain et chocolat

Je me souviens de la bouche exagérément ouverte de Donald Sutherland, à la toute fin d’un film d’anticipation dont je ne me souviens plus du nom

Je me souviens de mon père récitant à mi-voix des tirades de Saturnin Fabre

Je me souviens du regard fou de Michael Redgrave lors d’un combat de rue entre deux mexicains

Je me souviens du rêve pénétrant de Noodles

Je me souviens de l’ironie de l’Oiseau

Je me souviens des chevaux-métaphores d’Asphalt Jungle et des Misfits

Je me souviens des attentions de Marilyn Jess

Je me souviens d’insectes pris au piège mais laissés libres, quelques plans avant la fin du film, chez Luis Bunuel comme chez Dario Argento

Lien permanent 8 commentaires

Commentaires

  • Je n'ai jamais oublié l'atmosphère de Pain et Chocolat, ni ces corps nus de l'énergie plastique.
    J'ai été si joyeusement surprise de vous lire sur le sujet, Ludovic.
    Il faut que j'aille chercher le sens d'hypermnésie dans le dictionnaire... car je ne pense pas qu'il soit forcément déductible.
    Merci !

  • Je me souviens de Zsa Zsa Gabor ... mais je ne sais pas trop bien pourquoi !

  • Les attentions de Marylin Jess (née Troyes !), que c'est joliment dit... Si plus de femmes étaient plus attentionnées (et plus d'hommes, bien sûr), le monde tournerait plus rond - on aurait presque envie alors de croire ce que dit C. Marker dans "Le joli mai", qu'il faut laisser le monde aux inventeurs et aux amoureux...

    De plus, si l'on en croit la fiche Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Marylin_Jess), cette dame a l'air fort sympathique et effectivement attentionnée. J'apprends d'ailleurs qu'elle refusait la sodomie - en soi, ce n'est ni bien ni mal, mais quelque part, en comparaison avec les filles qui ont suivi et dont on a l'impression qu'elles peuvent se prendre trois vits dans le corps à la fois sans que cela les empêche de réfléchir à leur prochain canapé Ikéa, eh bien ça vous a un côté rafraichissant.

    Bref, la vie est belle !

  • Sutherland : "L'Invasion des profanateurs de sépultures" ("Invasion of the Body Snatchers", Ph. Kaufman, 1978, remake du film homonyme de Don Siegel, 1956).
    NB : "se rappeler" est un v. transitif direct.

  • Il y a une belle nouvelle de Borges sur "l'hypermnésie", Marie-Gabrielle : Funes. Je regrette de n'avoir jamais pu voir d'autres films de ce cinéaste, Franco Brusati, en avez-vous vus ?

    Au fait Ipidiblue, et votre liste ? Quelque chose me dit qu'elle serait assez détonnante.

    Oui, cher café, entre Marylin Jess et une hardeuse d'aujourd'hui, il n'y a "pas de rapport".

    Doublement merci, CC.

  • Concernant la mémoire eidétique (la sous rubrique de l'hypermnésie qui m'intéresse), j'espère que d'en considérer la vision concentrée permet de n'en point exclure l'éventuelle mémoire sélective (ou victime du western spaghetti ?) et je demeure curieuse de son possible traitement - dans la nouvelle de Borges...

    Non, je n'ai moi-même pas connu la deuxième occasion, pour Brusati - pas cherché non plus...

    Merci de m'y faire penser, Ludovic.

  • Je ne voudrais pas te décevoir Ludo mais en fait rien dans les vingt dernières années et parmi les blockbusters ! C'est trop formaté et les acteurs surjouent ...

    J'aime bien le thème du "Truman Show" même si la réalisation est un peu faible et l'analyse pas assez poussée.
    Si je remonte un peu plus loin que les dates indiquées "Un dimanche à la campagne" en 1984 que je trouve charmant.
    "Angels in America" m'a touché mais c'est une série télévisée !

    Beaucoup de films américains sont très habilement construits, avec suspense, cascades haletantes etc et donc de bons divertissements. Mais les acteurs aussi bons soient-ils sont au fond interchangeables et peu humains ! Plus grand que nature si tu préfères ... Bigger than life ! Et les supermen cela ne m'intéresse pas beaucoup ! Je préfère les tocards et donc les bons vieux nanards français. J'ai de l'affection pour les seconds rôles ...

  • En tous cas merci ! C'est vrai qu'entre les purs et les durs, il n'y a pas (plus) beaucoup de vrais humains au cinéma.

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