Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

1

Entre les textes morts-nés et ceux dont je dois faire le deuil, léger changement de cinématique : retour au journal sur le vif.

Ce matin, le cri rauque d'un geai outré qui s'envole devant le chat. Ce dernier reste longuement en position d'attaque, comme si sa victime allait daigner s'offrir à nouveau.

Revu la semaine passée, Les Incorruptibles. Un spectateur, deux personnages et toutes les combinaisons de regards déclinées, de la vision collective à l'aveuglement mutuel en passant par l'image d'avance et l'image en trop. Au panoptisme générateur d'inquiétude répond le leurre mortifère. Chez de Palma, tout voir ne rassure jamais mais se laisser distraire est fatal. A tout prendre il vaut mieux souffrir de voir que détourner les yeux. Ainsi le spectacle, à la fois anxiogène et addictif, dont on ne peut en effet subir que les affronts à force d'en espérer l'emprise.

Lien permanent 9 commentaires

Commentaires

  • Est-ce à dire que nous aurons droit à notre ration quotidienne ?
    Youpi

  • C'est gentil à vous, Frédérique, oui le journal sera journalier (et je n'oublie pas le monstrueux questionnaire : la mort en questions !...)

  • Ah super ! ne vous pressez pas trop pour le questionnaire... vous pouvez envisager de nous l'offrir pour la nouvelle année ;)

  • Je me réjouis à la suite de Frédérique!

  • Merci Marie-Hélène, j'espère ne pas vous décevoir.

  • Bonsoir,
    Il y a quelque temps déjà que je suis votre blog mais ce n'est que ce soir que je découvre vos notes quotidiennes.
    Je viens donc de les lire à rebours. Avec beaucoup de plaisir, et d'intérêt bien sûr.
    Heureuse continuation !

  • Merci ! J'en profite pour découvrir votre blog cinéphilique en diable, qui m'avait échappé !

  • (Ludovic, je pense que vous aurez beaucoup de mal!)

  • (merci pour ces encouragements !)

Les commentaires sont fermés.