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L'aphorisme a ceci de troublant qu'il témoigne de l'assèchement d'une pensée, tout en en annonçant le renouveau ; il ne faut jamais s'y arrêter mais au contraire déceler ce qu'il cache.

On peut classer les époques par les vices qu'elles absolvent : la nôtre semblant alors se caractériser par la défense et l'illustration de l'envie.

Un bon film sait dire ce qu'il montre, un beau film sait montrer ce qu'il ne sait pas dire, un grand film sait montrer ce qu'il pourrait dire mais préfère taire.

Lien permanent 4 commentaires

Commentaires

  • Très intéressantes définitions des bons/beaux/grands films, qui donnent à réfléchir ! Pouvez-vous nous donner un exemple de chaque ?

  • Eh bien par exemple, dans l'ordre, Il Bidone de FELLINI, L'arbre aux sabots d'Olmi, La grande bouffe de Ferreri...

  • J'ai la pensée rétroactive mais... votre définition du grand film le rend dangereusement proche du nanard.

  • Ce n'est pas faux, Temelko, et d'ailleurs la frontière est parfois ténue (combien de navets de rélaisateurs célèbres considérés comme des chefs d'oeuvre, et combien de chefs d'oeuvre abusivement hués ou moqués comme le dernier des navets ?)

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