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Elle me demande avec ironie si je suis de bonne famille, fait mine de s'inquiéter de mes origines pour très vite en arriver aux siennes, à leurs méandres, leur pittoresque. Elle se flatte d'être sans attache mais louche, moqueuse et désemparée, sur la chevalière de son voisin de table. Sa liberté est sans pareille, et sans espérance.

Le plus beau film n'est pas celui que l'on n'a pas encore vu, ni celui que l'on ne peut oublier, mais celui qui enfin nous comprend.

Cela fait deux années consécutives (et cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé) que la Palme d'or revient à un grand film ; du coup une certaine frange de la critique prompte à publier son palmarès singulier, à s'insurger en force ou à se moquer en douce, se retrouve en plein désarroi, se raccrochant à la nazification express de Lars von Trier voire aux calembours (Cannes contre Kahn ?) pour tromper son ennui, et mieux dissimuler sa faillite.

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Commentaires

  • Palmes d'or récentes ? J'aime bien la série "sociale" 2005-2008 : L'enfant/Le vent se lève/4 mois, 3jours.../Entres les murs, même si cela fait un peu monochrome et qu'il y aurait sans doute eu, à chaque fois, un peu mieux à faire. Pour (re)monter plus haut, j'évoquerai plutôt la belle trilogie 2001-2-3 : La chambre du fils/Le pianiste/Elephant.

    Vous connaissez mes réserves sur Tree of life, mais, effectivement, la suite qu'il forme en se plaçant derrière le magnifique Oncle Boonmee ne manque pas de cohérence...

  • D'accord avec vous, il y aurait eu à chaque fois un peu mieux à faire (même si j'aime beaucoup le Ken Loach).
    Je comprends vos réserves sur Tree of life, mais j'ai noté aussi votre vif intérêt !...

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