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abel gance

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    J'aimerais avoir leur enthousiasme, justement parce que je saurais en faire matière à regrets.

    Des femmes ou des films, aucune hiérarchie ni aucune typologie ne tient longtemps. Tout nouvelle arrivée bouleverse la donne et réduit en miettes le patient édifice de leur mise en ordre.

    Hier soir tard, L627 sur la Deux, entouré sur la Une et la Trois de magazines consacrés à l'ultraviolence, au quotidien de patrouilles policières, aux banlieues qui s'embrasent. Comme les trois écrans simultanés du Napoléon d'Abel Gance, l'immersion est saisissante, permettant lors du rapide changement d'une chaîne à l'autre, une vertigineuse comparaison entre le réel, sa recréation journalistique, sa transposition cinématographique. Il est d'usage de féliciter le film de Tavernier qui datant de 1992, "n'a pas pris une ride". Quelques détails pourtant sautent aux yeux grâce à ce triptyque : les dealers y ont trente ans bien sonnés et les policiers tête nue interpellent en blouson léger ; pas le moindre enfant lanceur de mortier dans le champ.

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