Elle le précède sans l'éclairer et il la suit sans la couvrir, le pire étant qu'ils semblent s'en accommoder.
On reproche à l'inepte Yann Moix d'avoir blasphémé le 7ème Art en faisant jouer à Franck Dubosc une séquence de L'Aurore (entre autres pitreries formant la trame de Cinéman), mais en quoi le gribouillis illisible qui orne la sixième page de mon exemplaire de Mort à Crédit peut-il salir Céline ?
Devant un film, il faudrait parvenir à penser non pas malgré les images (comme le font les idéologues en se servant du cinéma sans jamais se confronter à la puissance de ses mythes), non pas sous leur régime exclusif (comme le Marché le programme chaque jour davantage), mais en atteignant une sorte de compréhension sereine, de contemplation active.