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inferno

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    C'est Jarry qui dit quelque part que la meilleure façon de ruiner même les ruines, est de construire à leur place de beaux édifices bien ordonnés. Je ne connais pas de maxime plus optimiste.

    Critique parmi tant d'autres, il a ce caractère moderne assez répandu qui combine vanité excessive et mémoire défaillante. Il envie des formules ou des analyses avant de réaliser, rose de plaisir, qu'elles sont de lui, et menace à tout moment d'oublier ceux qui ne réitèrent pas assez leur allégeance.

    Comme Inferno le confirme, les déambulations des personnages argentiens, sous les auspices de Freud et Poe, ne s’élaborent que selon deux modes : la crainte de ce qu’ils ont laissé derrière et l’exploration tout aussi maladive de ce qui se cache au-devant d’eux. En d’autres termes, la phobie du passé et la névrose obsessionnelle appliquée à l’avenir ; entre les deux, reste la souffrance d’un présent qui s’éternise, et qu’à défaut de comprendre il est toujours possible de magnifier. (la suite sur Kinok)

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