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sin city

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    Le temps ne détruit rien : il nettoie.

    Plus ils aggravent leur cas pour tenter d'entrer au Salon des Refusés et plus ils accèdent au prime time. La surenchère est un art et une industrie.

    Entre l'ultra-violence bariolée de Sin City et celle, clinique et froide, de Clean Shaven, deux films particulièrement difficiles à regarder, il existe une différence de taille : dans le second les cadavres sont filmés de près mais les meurtres demeurent toujours hors-champ, exactement à l'inverse du premier, fleuron de la culture pop qui se fout bien des corps, et qui ne souhaite que les amonceler sans difficulté, dans l'agonie comme la volupté.

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