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Le temps ne détruit rien : il nettoie.

Plus ils aggravent leur cas pour tenter d'entrer au Salon des Refusés et plus ils accèdent au prime time. La surenchère est un art et une industrie.

Entre l'ultra-violence bariolée de Sin City et celle, clinique et froide, de Clean Shaven, deux films particulièrement difficiles à regarder, il existe une différence de taille : dans le second les cadavres sont filmés de près mais les meurtres demeurent toujours hors-champ, exactement à l'inverse du premier, fleuron de la culture pop qui se fout bien des corps, et qui ne souhaite que les amonceler sans difficulté, dans l'agonie comme la volupté.

Lien permanent 4 commentaires

Commentaires

  • L'homme assure que la vie l'avilit, pour cacher que tout simplement elle le révèle. (Nicolas Gomez Davila)

  • Il nettoie, c'est sans doute vrai, mais parfois au Kärcher...

  • J'avais bien compris que vous n'étiez pas très "culture pop", moi si...Mais je vous concède que Sin City ne vaut rien et que le film de Clean Shaven est magnifique !

  • Merci Virgil, comme souvent Gomez Davila pointe juste.

    Vous avez raison, mais même aux Kärcher, Tantvieux, les fondations restent.

    C'est un bon début, Krezasix (bienvenue à vous !)

Les commentaires sont fermés.