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Je regrette ce temps à peine connu, celui des femmes inespérées, des amis secrets, des films introuvables et des livres sous le manteau.

Le regard croisé, le portable s'éteint. La porte refermée, la robe se dégraphe. La culotte écartée, les mains se prennent. L'amant retiré, le portable se rallume. Trois messages en attente et une nouvelle promotion pour le ski cet hiver.

Les politiques ? Prêts à rien puisque d'accord sur tout. Les journalistes ? Vertueux sans morale et vicieux sans génie. Les artistes ? Prompts à divaguer dans le rang.

Lien permanent 3 commentaires

Commentaires

  • Fort appréciable tout cela !

  • Je le regrette aussi ce temps : mon père n'avait jamais pu revoir La Nuit fantastique de Lherbier et en gartdait un souvenir ébloui : il est aujourd'hui à portée de clic et bien désacralisé...

  • Merci kilo (ce que j'aime chez vous c'est que vous n'en faites jamais des tonnes).

    Je comprends très bien cela Victory Bay, et il y a de grandes pour que nos pères respectifs soient de la même génération : le mien avait lui aussi ce souvenir tenace.

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