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COMMUNAUTE

a3baf2ddc6da4f73fd551ef8563d012e.jpgA la fin des années 70, sort Les nouveaux monstres, film constitué de douze sketches réalisés par Scola, Monicelli et Risi. Ni le générique de début ni celui de fin ne précise ni ne répartit les paternités et l'on en est réduit aux conjectures, selon l'opinion et la connaissance que l'on a des filmographies des trois cinéastes. On s'aperçoit vite, cela dit, que cette recherche est inutile : l'ensemble des saynètes est cohérent à la fois dans sa forme et dans son propos, satire italienne effarante de lucidité sur la fin simultanée de plusieurs mondes, celui de la morale, de l'humanisme, du respect. La politique des auteurs n'a ici pas de prise, puisque ce cinéma élégamment communautaire, met certains principes intangibles au-dessus de l'éclat des styles. Tout l'inverse de Paris, je t'aime, sorti il y a peu, qui se contente d'empiler des singularités fières de leur incommunicabilité., artificiellement liées par une ville qui n'est plus qu'un alibi.

Lien permanent 4 commentaires

Commentaires

  • Le monde se disperse ... que veux-tu mon pauvre Ludovic ! Et tout est à refaire sans cesse ... comme disait Gide dans son Traité du Narcisse.

  • Je crois d'ailleurs que c'est avec "Les monstres" de Risi tout seul cette fois, le seul film à sketches regardable, avec celui qui contient le Tobbt Dammit de Fellini bien sûr.

  • Formidable film. Le dernier sketch du film, celui de l'enterrement avec un Alberto Sordi des grands jours, est tout un symbole ...
    Comme film à sketch, j'ajouterai le sympatique "I complessi" avec Sordi, Tognazzi, Manfredi, Valli
    Moins bon que "les monstres", mais intéressant.

  • Halte à la dispersion !

    D'accord avec vous pour "I complessi", Max !

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