Je mets en place à partir d'aujourd'hui une nouvelle catégorie de notes, intitulée "Les uns et les autres", qui chaque vendredi renverra vers un blog (ou un site). Pour l'inaugurer, je vous propose de rendre visite à Mr Arkadin, qui ayant pris connaissance des listes de lectures incorrectes publiées ici et là, en novembre dernier, notamment au Café du commerce ou chez le Dr Orlof, a eu la très bonne idée de recenser un certain nombre de textes ayant défrayé la chronique en matière de critique cinématographique. Un percutant texte de l'auteur remontant à il y a une dizaine d'années, y est d'ailleurs adjoint.
Cinq mois après la publication de ces diverses enfers de bibliothèques, la polémique continue d'ailleurs au Château de sable, autour du cas Céline (nous avions été nombreux à citer "Bagatelles pour un massacre") dans une série de commentaires vraiment passionnante.
Commentaires
Place ! place ! moi ! moi !
Vous avez vu Obama Maubreuil, je vous ai bien eu avec mon imitation de Nicolas Sarkozy, elle était bonne ?
Obama ?
"Amusant" Ludovic que vous inauguriez cette rubrique le lendemain de ma publication d'un billet rageur que j'ai écrit contre le dernier Lioret "Welcome".
Il n'y a pas encore de polémique chez moi. Mais je sens qu'elle pourrait vite venir, tant le plébiscite critique et public autour de ce film est consternant...
A bientôt car je m'enfuis au vert pour une petite semaine de repos vendéen...
Il me semble que tout, absolument tout doit pouvoir être dit, vu, montré, écrit. Aucune limite à la liberté d'expression. C'est le meilleur moyen que les petits raisonnements crapuleux s'effondrent d'eux-mêmes sans acquérir d'aura sulfureuse, genre ILYS qui adore l'homo érotisme Hitlerjugend tout ça pour éviter de dire qu'ils sont nazis parce qu'ils n'en ont pas le droit.
Pour le reste le temps et le style suffiront à faire le partage du feu.
"Quant aux séditions qui s’élèvent sous prétexte de religion, elles ne viennent que d’une cause, c’est qu’on veut régler par des lois les choses de la spéculation, et que dès lors des opinions sont imputées à crime et punies comme des attentats. Mais ce n’est point au salut public qu’on immole des victimes, c’est à la haine, c’est à la cruauté des persécuteurs. Que si le droit de l’État se bornait à réprimer les actes, en laissant l’impunité aux paroles, il serait impossible de donner à ces troubles le prétexte de l’intérêt et du droit de l’État, et les controverses ne se tourneraient plus en séditions."
Spinoza - Traité Théologico-Politique, 1670.
Je n'ai pas vu le film (mais vu les précédents, je pense m'abstenir), et pas encore lu votre critique, Phil, mais ça ne tardera pas.
Je suis bien d'accord avec votre position, Jérôme Leroy, qui est d'ailleurs il me semble, celle d'un grand éditeur comme Pauvert (sa "Traversée du Livre" est assez savoureuse). Et si j'ai bien compris la citation de P/Z, Spinoza voyait également les choses ainsi. Maintenant ILYS, c'est très adolescent, et assez médiocre dans l'ensemble.
Totalement d'accord avec Jérôme Leroy.
(et un grand merci pour le lien).