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CINQ

Belle idée de questionnaire cinéphile chez Joachim, reprise avec bonheur ici, et encore , et j'espère bientôt ailleurs, que je m'empresse d'adapter à mon tour :

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5 films dont la deuxième vision est meilleure que la première, puis la troisième meilleure que la deuxième puis la quatrième meilleure que la troisième puis la cinquième... : L’emploi, d’Ermanno Olmi ; La splendeur des Amberson, d’Orson Welles ; Flandres, de Bruno Dumont ; Que le spectacle commence, de Bob Fosse ; Colonel Blimp, de Michael Powell et Emeric Pressburger .

5 films qui m’ont laissé de mauvais souvenirs, mais vu le calibre de leur auteur, j’ose à peine le dire (mais je le dis) : Cris et chuchotements, d’Ingmar Begman ; La voix de la lune, de Federico Fellini ; La Marseillaise, de Jean Renoir ; La fille de Ryan, de David Lean ; Le beau mariage, d’Eric Rohmer.

5 films réputés mineurs ou oubliés, signés par des cinéastes reconnus, mais qui m’ont davantage impressionné que certains de leurs titres emblématiques : L'esprit de Caïn, de Brian de Palma ; L’ami de mon amie, d’Eric Rohmer ; Desesperate hours, de Michael Cimino ; Nick’s movie, de Wim Wenders ; Les espions, de Henri-Georges Clouzot.

5 films réputés mineurs ou oubliés, ou encore signés par des cinéastes mineurs ou oubliés, qui m’amusent, me plaisent ou m’émerveillent : Le sixième continent, de Kevin Connor ; La marge, de Walerian Borowczyk ; La vampire nue, de Jean Rollin ; Pain et chocolat, de Franco Brusati ; Un divan à New York, de Chantal Akerman.

5 chocs cinématographiques malgré les conditions déplorables de leur découverte : Allonsanfan, des frères Taviani (épouvantable copie soufflante et délavée de la cinémathèque de Chaillot, il y a 20 ans) ; Yukoku de Mishima (sur un petit écran d’ordinateur) ; Mauvais sang, de Léos Carax (à sa sortie à Beaubourg, à l’extrême droite du premier rang trop proche de l’écran) ; Les affranchis, de Martin Scorsese et Irréversible, de Gaspard Noé (les commentaires outrés des spectateurs du rang de devant à chaque nouvelle bouffée de violence).

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5 films dont j’ai eu une vision totalement différente selon la période de la vie à laquelle je les ai vus : La ville est tranquille, de Robert Guédiguian (sans puis avec la connaissance des films précédents de l’auteur) ; La féline, de Jacques Tourneur (avec et sans la compréhension du sous-texte érotique) ; Ben-Hur, de William Wyler (idem) ; Le ventre de l’architecte, de Peter Greenaway (selon l’identification avec l’amant ou le mari trompé) ; Lolita de Stanley Kubrick (selon l’identification avec James Mason ou avec Peter Sellers) ; La série des Angélique (adorée à 12 ans, méprisée à 20 et redécouverte avec bonheur –non pas tant par le jeu des acteurs que par une élégance certaine quant au cadre et au découpage, suite aux recommandations d’un ami…la semaine passée)

5 films que tout le monde aime (ou aimait à l’époque de sa sortie), mais moi je n’y arrive (toujours) pas : Le grand bleu, de Luc Besson, Pulp fiction, de Quentin Tarantino, Kill Bill, de Quentin Tarantino ; L’échange, de Clint Eastwood ; Breaking the waves, de Lars von trier.

5 films d’abord aimés puis ensuite rejetés : Angel Heart, d’Alan Parker ; Les duellistes, de Ridley Scott ; L627, de Bertrand Tavernier ; Le parfum d’Yvonne, de Patrice Leconte ; La liste de Schindler, de Steven Spielberg.

5 films d’abord incompris ou rejetés puis ensuite aimés voire adorés : L’arbre aux sabots, d’Ermanno Olmi ; Le testament du Dr Cordelier, de Jean Renoir ; Persona, d’Ingmar Bergman ; Le pirate, de Vincente Minelli ; Un flic, de Jean-Pierre Melville.

5 films très appréciés qui agacent ou déconcertent mon entourage pour des raisons morales, politiques, esthétiques : Mauvais sang, de Léos Carax ; La femme-objet, de Claude Lemoine ; Quelques jours avec moi, de Claude Sautet ; House, de Sharunas Bartas ; Choses secrètes, de Jean-Claude Brisseau.

Lien permanent 48 commentaires

Commentaires

  • Ah! J'aime beaucoup l'adaptation du questionnaire aux films "mineurs" de cinéastes réputés "mineurs" qui me plaisent toujours, alors je prends les cinq premiers qui me viennent à l'esprit :

    "Vampyros lesbos" de Jess Franco, "Lèvres de sang" de Jean Rollin, "Sénéchal le magnifique" de Jean Boyer, "Supervixens" de Russ Meyer, "Le couvent de la bête sacrée" de N.Suzuki...

    Assez d'accord sur 'l'esprit de Caïn" que j'aime beaucoup mais les films "majeurs" de De Palma m'impressionnent quand même plus...

  • Ah voui voui voui, excellente idée de questionnaire, mais qu'est-ce que mon petit cœur a bondi en vous voyant sortir de MON placard en arborant un air ...angélique !

    :-)

  • Jess Franco et Russ Meyer bien sûr !

    GFTN, je vous assure que je ne comprends pas votre phrase, j'ai beau tourné dans tous les sens les thématiques du placard, de l'ange et de la propriété (vous écrivez MON en gros), je ne saisis pas !

  • Ludovic certains mystères du net nous dépassent, moi-même quelquefois vous me qualifiez d'hermétique, ne cherchez pas à tout comprendre !
    Je n'ai pas de placard mais j'ai une belle commode et j'en fais l'usage qui me plait !

  • Passer à côté du "sous-texte érotique" dans la féline non mais tu avais quel âge ?

  • Bah...l'âge où je ne savais pas encore que ce qu'il y a de plus étranger en soi, c'est sa propre sexualité.

  • Qui vous a autorisé à me majusculer, Ludovic ?!? Nous n'avons encore jamais cuisiné ensemble, à ce que je sache...

    Allons donc, ne pas m'avoir compris, lors que je suis la limpidité même pour d'augustes yeux (you got the picture (up left) : you should know).

    Oui bon, je fais des entourloupettes, mais de quel ennui serait la vie sans elle. Mais je ne vous apprends rien, n'est-ce pas.

    Dans The Pillow Book, qui partage le secret de sa richesse, celui de la fabrication de l'or ?

    Et l'écho répondit : « Joffrey ! ».

    (les squelettes dans mon placard me permettent de me faire mon cinéma, quand on me laisse en plan...)

  • « Le propre doit être appris, aussi bien que l’étranger (…). Car le libre usage de ce qu’on a en propre est le plus difficile. » Hölderlin, Lettre à Bölendorf du 4 décembre 1801.

  • "sans elleS", ah une esse défectueuse...

    Lisant la citation de Préau, je vois ma vie en sainte éthique (sortie de crise en thème(s), comme une Petite Poucette) ...à parfaire, of course.

  • Vous avez raion gftn, quelle impudeur de ma part que d'ainsi changer votre intitulé ! (et dire que la dernière fois j'oubliais à l'inverse la majuscule d'iPidiblue). Ah oui, ça y est, je commence à entrevoir ce que vous dites avec Casanova.

    Préau a souvent le chic incroyable de trouver la riche citation qui soudain vous donne envie de lire et relire encore ce qui vous fonde. J'ai eu une période, et elle n'est pas vraiment finie, où le romantisme allemand comptait beaucoup.

  • Ce pourrait être aussi, en plus de la relecture, à une lecture, que convie cette citation : celle de l'excellent - vraiment - livre de Marlène Zarader, "Heidegger et les paroles de l'origine", où je l'ai découverte.

  • Ah oui ? Perso j'ai le sentiment que tout concourt pour faire aboutir une Raison romantique (un rapprochement bizarre s'effectue ici dans mon esprit entre ce terme et le titre d'un ancien livre de recettes, La Cuisine raisonnée... ça doit être dû à une quête de chef... ;-) ).

    (m'enfin, je suis pro-désinvolture, moâ, Ludo - ceci à propos de la pudeur)

  • Alors, Préau, je vous laisse décider si c'est un mâle ou un bien, mais vous venez de vous mériter de réinscrire votre blog à mon agrégateur de flux.

  • 5 films dont je ne peux pas me passer:
    Le Fanfaron (Risi)
    Le Guépard(Visconti)
    La Horde sauvage(Peckinpah)
    Le survivant (Boris Segal) (je sais...)
    Les tontons flingueurs (Lautner)

    5 films scandaleusement sous estimés ou méconnus:
    La Possibilité d'une île(Houellebecq)
    Galia(Lautner)
    Fantôme d'amour(Risi)
    Cent dollars pour un Sherif (McLaglen)
    Peggy sue va se marier(Coppola)

    5 films ayant provoqué, à un moment ou un autre, une émotion érotique violente chez votre serviteur:
    L'hôtel de la plage (?)
    Les galettes de Pont-Aven(Seria)
    A bout de souffle made in Usa
    The dreamers (Bertolucci)
    Le corps et le fouet(Bava)
    Angélique et le sultan (Bernard Borderie)

    5 films que je trouvais cassc... et qui l'age venant me semblent de plus en plus indispensables
    Alphaville (Godard)
    Masculin Féminin (Godard)
    Un homme qui dort (Perec)
    La société du spectacle(Debord)
    Last Days(Gus Van Sant)

    5 films jouant sur une figure qui me séduit profondément: la résistance désespérée ou la charge suicidaire
    Fort Alamo(John Wayne)
    L'Ultime attaque (?)
    300 (Frank Miller)
    Le syndicat du crime (woo)
    Un film dont le titre m'échappe mais qui montrait Robert Hossein et une unité de soldats italiens résistant jusqu'au bout contre les Anglais en 42 en Lybie
    (Désolé, il est tard)
    Le syndicat du crime

  • 5 films dont je ne peux pas me passer:
    Le Fanfaron (Risi)
    Le Guépard(Visconti)
    La Horde sauvage(Peckinpah)
    Le survivant (Boris Segal) (je sais...)
    Les tontons flingueurs (Lautner)

    5 films scandaleusement sous estimés ou méconnus:
    La Possibilité d'une île(Houellebecq)
    Galia(Lautner)
    Fantôme d'amour(Risi)
    Cent dollars pour un Sherif (McLaglen)
    Peggy sue va se marier(Coppola)

    5 films ayant provoqué, à un moment ou un autre, une émotion érotique violente chez votre serviteur:
    L'hôtel de la plage (?)
    Les galettes de Pont-Aven(Seria)
    A bout de souffle made in Usa
    The dreamers (Bertolucci)
    Le corps et le fouet(Bava)
    Angélique et le sultan (Bernard Borderie)

    5 films que je trouvais cassc... et qui l'age venant me semblent de plus en plus indispensables
    Alphaville (Godard)
    Masculin Féminin (Godard)
    Un homme qui dort (Perec)
    La société du spectacle(Debord)
    Last Days(Gus Van Sant)

    5 films jouant sur une figure qui me séduit profondément: la résistance désespérée ou la charge suicidaire
    Fort Alamo(John Wayne)
    L'Ultime attaque (?)
    300 (Frank Miller)
    Le syndicat du crime (woo)
    Un film dont le titre m'échappe mais qui montrait Robert Hossein et une unité de soldats italiens résistant jusqu'au bout contre les Anglais en 42 en Lybie
    (Désolé, il est tard)
    Le syndicat du crime

  • 5 films dont je ne peux pas me passer:
    Le Fanfaron (Risi)
    Le Guépard(Visconti)
    La Horde sauvage(Peckinpah)
    Le survivant (Boris Segal) (je sais...)
    Les tontons flingueurs (Lautner)

    5 films scandaleusement sous estimés ou méconnus:
    La Possibilité d'une île(Houellebecq)
    Galia(Lautner)
    Fantôme d'amour(Risi)
    Cent dollars pour un Sherif (McLaglen)
    Peggy sue va se marier(Coppola)

    5 films ayant provoqué, à un moment ou un autre, une émotion érotique violente chez votre serviteur:
    L'hôtel de la plage (?)
    Les galettes de Pont-Aven(Seria)
    A bout de souffle made in Usa
    The dreamers (Bertolucci)
    Le corps et le fouet(Bava)
    Angélique et le sultan (Bernard Borderie)

    5 films que je trouvais cassc... et qui l'age venant me semblent de plus en plus indispensables
    Alphaville (Godard)
    Masculin Féminin (Godard)
    Un homme qui dort (Perec)
    La société du spectacle(Debord)
    Last Days(Gus Van Sant)

    5 films jouant sur une figure qui me séduit profondément: la résistance désespérée ou la charge suicidaire
    Fort Alamo(John Wayne)
    L'Ultime attaque (?)
    300 (Frank Miller)
    Le syndicat du crime (woo)
    Un film dont le titre m'échappe mais qui montrait Robert Hossein et une unité de soldats italiens résistant jusqu'au bout contre les Anglais en 42 en Lybie
    (Désolé, il est tard)
    Le syndicat du crime

  • Ne faites pas d'heures sup' Jérôme Leroy, ici on n'est pas payé à la pièce donc inutile de nous donner trois exemplaires de votre confession.

  • Ah oui les 5 sens je n'avais pas réalisé merci pour "A mon seul plaisir..."

  • Oui, bonne idée que cet ajout :

    5 films réputés mineurs ou oubliés, ou encore signés par des cinéastes mineurs ou oubliés, qui m’amusent, me plaisent ou m’émerveillent : "Le voyage de Natty Gann" (Jeremy Paul Kagan), "Sayuri strip-teaseuse" (Kumashiro), "Les clés de bagnole" (Baffie), "Les grandes gueules" (Enrico), "Courte-tête" (Norbert Carbonnaux)

  • Préau : c'est noté.

    Jérôme Leroy : merci de votre contribution ! Heureux de votre catégorie des films injustement méconnus à laquelle je souscris presque entièrement (je ne connais pas ce Lautner)

    Ah oui Edisidead, "Les grandes gueules", c'est celui qui se passe dans une scierie ?

    Bonne déduction, Laurence !

  • Vous permettrez que je partage, pour cette catégorie supplémentaire, le "Sixième continent" de Kevin Connors, un très fort souvenir de mon enfance, qui a conservé un certain charme. j y ajouterais "Les pirates du rail" de Christian Jaque, "Le réveil de la sorcière rouge" de Edward Ludwig, "Quand les tambours s arrêteront " de Hugo Fregonese, et le "Blindman" de Ferdinando Baldi.

    J ignorais que vous aviez apprécié, ne serait-ce qu un temps, le film de Spielberg.

    Pour Jêrome Leroy, "Cent dollars pour un shérif", c'est Hathaway. Il paraît que les frères Cohen veulent en faire un remake...

  • Merci pour cette attention, gftn - Gazing For The _o-thers.

  • Cher Vincent,

    ça me fait plaisir de partager ce 6ème continent (je n'ai même pas pensé à regarder s'il existait en dvd, est-ce le cas ?). Sinon, oui, j'ai eu ma période Spielbeg (et j'en aime encore deux, mais chut !)

  • 5 chefs d'oeuvre scandaleusement méconnus :
    Le collier perdu de la colombe (Nacer Khémir)
    Madame X (David Lowell Rich)
    Goodbye Uncle Tom/Les Négriers (Jacopetti & Prosperi)
    Le premier maître (Andrei Konchalovski)
    Destinées (Predrag Golubovic)


    5 films réputés mineurs ou oubliés, signés par des cinéastes reconnus, mais qui m’ont davantage impressionné que certains de leurs titres emblématiques :
    Bonne chance (Sacha Guitry)
    La tête d'un homme (Julien Duvivier)
    Les assassins meurent aussi (Fritz Lang)
    Spetters (Paul Verhoeven)
    Gangs of New York (Martin Scorsese)

    5 films que (presque) tout le monde aime, moi pas :
    Pulp Fiction (décidément...)
    E.T. (Spielberg)
    Titanic (Cameron)
    Lady Chatterley (Pascale Ferran)
    On connaît la chanson (Resnais)

    Sinon, j'aime aussi beaucoup "Sénéchal le magnifique" (et un autre de Jean Boyer avec Fernandel : "Le couturier de ses dames") et la série des Angélique...

  • Ah Damien, content que vous aimiez également le film de Boyer : "Sénéchal le magnifique" est un vrai film situationniste...

  • Ah, mais je vois qu'on a les honneurs d'Ilys!

    http://ilikeyourstyle.net/2009/04/12/femmes-savantes-a-babouches/

  • Damien et Doc : il faut donc absolument que je découvre ce film de Jean Boyer ! Sinon, je suis bien d'accord pour Duvivier, qui est un cinéaste bien plus intéressant après 5-6 films que je ne le pensais après 2-3 films, et après avoir lu sur lui pas mal de simplifications...

    Passant : et bien j'irai voir ça (j'imagine que cela aura un rapport avec la pitoyable attaque du blogueur XP contre un article de Jérôme Leroy paru sur "Causeur", attaque qui m'avait fait réagir et forcé le dit blogueur pinochetitste à s'empêtrer dans ses prétentions identitaires ; par la suite d'ailleurs le fil de commentaires s'est en quelque sorte inversé et c'est XP qui s'est vu attaqué de toutes parts, comme bien souvent sur la Toile, si bien que j'ai cessé de le "harceler"...Mais allons voir !)

  • @Dr Orlof : "Sénéchal" situationniste ? Pour moi c'est plus une parabole à la Guitry, fondée sur un principe très simple : l'habit fait le moine.

    @Ludovic : avez-vous vu "La tête d'un homme" ? Immense : scénario d'après Simenon, mise en scène incroyablement audacieuse, et un acteur génial : Valéry Inkijinoff...
    Oui, Duvivier mérite d'être réévalué, pas seulement pour les célèbres Gabin des années 30 (bons films au demeurant) : je vous recommande aussi "La fête à Henriette", sorte de work-in-progress absolument réjouissant, dynamitant les poncifs... Quand on pense à la façon dont a été traité Duvivier par la nouvelle vague et ses épigones : quelle bande de cons !

  • Bonjour,
    Tout d'abord, je suis parfaitement d'accord sur Duvivier, sous-évalué par une bande de prétentieux qui, eux, me paraissent sur-évalués.


    5 métrages dont je ne peux pas me passer, qui s'enrichissent à chaque nouvelle vision (dans l'ordre) :

    Daybreak, Battlestar Galactica (Ron Moore)
    Blade Runner (Ridley Scott), version 1982
    Cowboy Bebop (Shinichiro Watanabe)
    La complainte du sentier (La trilogie d'Apu, Satyajit Ray)
    Ghost in the shell (Mamoru Oshii)

    5 métrages jouant sur une figure qui me touche profondément : la résistance désespérée ou la charge suicidaire (je reprends cette liste de Jerome Leroy parce qu'elle me parle également beaucoup) :

    Le final de BSG, de Buffy, d'Angel
    Martyrs (Pascal Laugier)
    L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi)

    5 films ou séries de films que j’ai dû voir cinquante, cents, deux cents fois, mais peu importe que ça se sache, bien au contraire :

    Ne nous fâchons pas (Lautner) : "ajoutez moi 50 kilos de TNT, des fois qu'on viendrait à manquer"...
    Les Don Camillo (avec l'un des couples les plus flamboyants de l'histoire du cinéma : Fernandel et Gino Cervi)
    Le survivant (le fantasme de l'apocalypse)
    L'hotel de la plage
    On a volé la cuisse de Jupiter

    Et avant tout, les films de Fufu.

    5 films ou séries de films très appréciés qui pourraient agacer ou déconcerter mon entourage pour des raisons morales, ou esthétiques :

    La saga des morts-vivants (George Romero)
    Martyrs (Laugier)
    La source (Ingmar Bergman)
    Massacre à la tronçonneuse (Tobe Hooper)
    Elle s'appelait Scorpion (Shunya Ito)

    5 films qui ne me parlent pas et très appréciés par une majorité de cinéphiles :

    Citizen Kane (Orson Welles)
    La soif du mal (Orson Welles)
    Mr Arkadin (Orson Welles)
    Pickpocket (Robert Bresson)
    Jules et Jim (François Truffaut)

    Et tant d'autres, d'Hitchcock, de Truffaut, de Demy (je supporte difficilement leurs tics et leurs histoires ne me touchent guère voire pas du tout).

    5 films où j’ai d’abord souffert au début de la projection puis au bout d’un moment, ou de plusieurs visions whaoooaaaaah :

    Elephant (Gus Van Sant)
    Le cercle rouge (Melville)
    Martyrs (Laugier)
    Solaris (Tarkovski)
    Zabriskie Point (Antonioni)

    5 films scandaleusement méconnus :

    Les films de Mikio Naruse, L'éclair, Nuages flottants, Frère et soeur, Au gré du courant, en particulier.
    Love Letter (Shunji Iwai)
    Swallowtail Butterfly (Shunji Iwai)
    Nang Nak (Nonzee Nimibutr)
    Charulata (Satyajit Ray)

  • Effectivement, Damien, "l'habit fait le moine" mais il me semble qu'il y a justement une ironie constante sur le "rôle" que chacun tient en société et que Boyer fait un bel éloge du "détournement" de ces rôles (ok, je sais que j'exagère en employant le terme de "situationniste")

  • Alors vous aussi, Rom, l'hôtel de la plage. Ouf je me sens moins seul Je n'aurais pas une telle détestation pour les résaux sociaux, je vous proposerais bien un groupe Facebook des amis de l'Hôtel de la Plage.
    Complètement d'accord avec votre listes des films appréciés des cinéphiles et qui m'ennuient.
    Il n'y a donc personne pour m'aider à retrouver le titre de ce film de guerre avec Robert Hossein et sa poignée de Bersaglieri qui font face aux blindés anglais en Lybie?

    Cinq films que j'aime de moins en moins à chaque fois que je les revois alors que j'avais cru qu'avec eux ce serait pour la vie et comme dans toutes les grandes histoires d'amour, on essaie de remettre le couvert, mais non, c'est de pire en pire

    In the mood for love
    Les ailes du désir
    Inland Empire
    Les caprices du fleuve(girodeau)
    Le voleur de bicyclette

  • Damien : non, je ne connais malheureusement pas "La tête d'un homme" mais la fête à Henriette" fait partie des Duvivier qui m'ont fait changer d'avis que ce que je croyais savoir de lui !


    Rom, un grand merci pour votre participation. Quelqu'un qui se méfie de Truffaut et admire Naruse ne peut pas être foncièrement mauvais !...Mais à vous lire Martyrs a l'air remarquable ! (Resté sur Saint-Ange, je n'avais pas eu envie, peut-être à tort, d'aller plus loin)

    Jérôme Leroy : Non, désolé pour ce film de guerre mais quelque chose me dit que l'un des intervenants réguliers de Cinématique, va vous aider ! Sur votre dernière catégorie, il est vrai qu'il y a des films qui éblouissent mais c'est justement cet éclat qui nous aveugle, car à tête reposée, une fois la fascination vaincue, le vide derrière reprend ses droits (sur ce De Sica là je ne dis pas, mais connaissez-vous l'admirable Sciuscia ?)

  • Concernant Martyrs, j'ai beaucoup souffert au moment de son visionnage, de sorte que ma première réaction fut de détruire mon blu ray, puis de le ranger dans un coin sombre de ma cave. M'ayant finalement beaucoup marqué, j'ai voulu le revoir. La première partie est remarquable, d'une intensité (physique et émotionnelle) à couper le souffle, Mylène y est bouleversante, tandis que la seconde partie est insoutenable avec une Morjane tout autant bouleversante. Extremement difficile d'y adhérer. Si j'ai réussi à le faire, c'est que sa violence inouie m'a paru baignée d'une tristesse, d'un desespoir rarement vus sur un écran. Le film de Laugier n'est pour moi en aucun cas un film culte propice à de nombreux visionnages.
    Concernant la "nouvelle vague" française, et Truffaut en particulier, je connais très mal, mais à ce que j'en ai vu, elle ne correspond pas à ce que j'attends. Très loin de mes questions et de mes thèmes fétiches, exploités par mes auteurs favoris (Ray, Naruse, Oshii, Moore...)

  • Malgré leurs attaques écoeurantes, je ne peux que vous conseiller de ne plus aller sur le site Ilys : ils ne compennent rien à vos réparties mais n'attendent qu'elles pour se donner l'imrotance qu'ils n'auront jamais ailleurs que là (cela dit tout n'est pas nul sur ce site, SK notamment, ou Blueberry disent des choses souvent stimulantes, mais Xp est un vrai boulet).

    Bien à vous (et bravo pour la hauteur de vues de ce blog)

  • Et bien j'irai peut-être voir ce film intriguant Rom, car le désespoir (le vrai, pas la jérémiade) n'a plus trop la côte ces temps-ci.

    Passant : merci à vous (mais ne vous inquiétez pas, tout cela est surtout un jeu)

  • En tous cas votre dernier commentaire qui reprend tous les tics de l'ami XP est très drôle, et le ridiculise encore davantage : il vous interdit désormais de commentaires chez lui, on ne peut mieux dire que vous avez gagné !

  • Quand je vous disais que c'était un jeu !

  • Sciusia, oui, c'est émouvant mais il est dur de ne pas être mouvant sur les bagnes d'enfants.

    Cinq films sur lesquels Ilys organisent des séances de masturbation collective.

    Conan I (John Milius)
    L'Aube Rouge(John Milius)
    Croix de fer (Sam Peckinpah) mais ils ne pourront discréditer ce chef d'oeuvre
    Rambo IV
    Un justicier dans la ville (Jack Lee Thompson?)

  • Bravo pour la justesse et l"humour de vos réponses sur ILYS, un lieu où il est impossible, vous l'aurez constaté, d'être entendu si l'on est pas islamophobe proclamé. Je crains que XP n'ait aucun esprit (et qu'il soit très mauvais joueur et très rancunier) ; je crains également que le "denis l" qui ne comprend pas que vous puissiez être antilibéral sans être marxiste ou islamophile, qui a ses lignes de partage aussi bétonnées qu'une cité de banlieue, n'ait aussi un petit côté pointilleux à géométrie variable. Ce blog d'élite comme ils disent, qui n'est qu'une resucée piteuse d'un fanzine identitaire ne voit même pas que ses ultimatums et ses appréciations en font une caricature, pain bénit pour la pensée unique qui aiment tant s'imaginer des adversaires sous la forme de pantins si faciles à classifier, donc à remiser.

  • Allons, passant, passons à autre chose, car effectivement ces messieurs qui croient de manière désopilante, me cerner, m'acculer et me démasquer (sic), alors qu'ils ne font que dévoiler leurs hémiplégies, sont assez risibles dans leur principes, qui les amènent sans honte à la défense de Pinochet et à la haine courageuse de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un "marxiste-léniniste".

    Je suis de toutes façons interdit désormais de commentaires là-bas, de manière assez révélatrice, de la part d'individus qui ne comprennent pas la nuance, la mesure, la subtilité (tout ça c'est des finasseries et de la légèreté de pédé, du bavardage qui ne fait jamais mouche vous comprenez, alors qu'un bon Michel Sardou ou un bon "Islam go Home", ça c'est du lourd)

    Cette extrême-droite est tellement conforme à ce que le système attend d'elle que je me prends parfois à penser qu'elle lui est affiliée.

  • A ceci près tout de même que vous avez été ridiculisé là-bas, que la nuance, ce sont eux qui ont tenté de vous l'enseigner, et que vous ne pourriez pas répéter chez eux ce que vous dites ici sans vous faire ridiculiser une fois de plus.

    Ajoutons qu'ils ne vous ont pas spasmer parce qu'ils avaient peur de vous, mais parce que vous vous étiez insultant.
    Ce sont des faits, vous n'allez tout de même pas les nier....

  • "Je crains que XP n'ait aucun esprit (et qu'il soit très mauvais joueur et très rancunier)"

    Normalement, mauvais joueur, c'est quand on perd, pas quand on gagne, non?

    Moi je dis ça, je dis rien.....

  • "Je crains que XP n'ait aucun esprit (et qu'il soit très mauvais joueur et très rancunier)"

    Normalement, mauvais joueur, c'est quand on perd, pas quand on gagne, non?

    Moi je dis ça, je dis rien.....

  • Ne voyez-vous donc pas, anonyme XP, que la teneur de vos trois commentaires revanchards ne font que confirmer, s'il en était besoin, celui de Passant et le mien ?

    Poursuivez donc votre insatiable traque des Rouges : le monde libre croit en vous.

  • Juste un mot pour vous dire que je viens de me taper le fil de commentaires sur ILYS, monde qui m'était jusqu'alors inconnu, même si je me sens comme ils se qualifient, à savoir "néo-conservateur" : apparemment on croit que dénigrer point par point, paraphraser phrase après phrase, c'est "répondre" ou "argumenter" (ce que vous avez assez bien synthétisé dans votre dernier commentaire en plaçant entre parenthèses, d'avance, les remarques basiques de vos adversaires) ; d'autre part, on se permet, une fois vexé, de vous supprimez l'accès au site pour mieux se plaindre ensuite que vous leur répondez de loin !

    En gros, les beaufs ont beau être à la pointe du second degré, de la fille à poil et du canular signifiant, ils restent des beaufs : hypocrites et bas du front.

    Bien à vous

  • Merci Torque (vous êtes donc la preuve que le néoconservatisme ne mène pas fatalement au systématisme)

  • A mon tour de vous féliciter pour la façon avec laquelle vous avez mis XP (secondé on se demande bien pourquoi par le d'habitude éclairé "denis l") hors de lui, d'abord sur "Causeur", puis "chez lui". Ce n'était peut-être pas votre but, mais c'est bien de temps à autre de châtier les Acharnés du Choc des Civilisations (quand on voit ce qu'ils font à la leur et quand on entend ce qu'il connaissent de l'autre)

  • Merci mon père.

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