Belle idée de questionnaire cinéphile chez Joachim, reprise avec bonheur ici, là et encore là, et j'espère bientôt ailleurs, que je m'empresse d'adapter à mon tour :
5 films dont la deuxième vision est meilleure que la première, puis la troisième meilleure que la deuxième puis la quatrième meilleure que la troisième puis la cinquième... : L’emploi, d’Ermanno Olmi ; La splendeur des Amberson, d’Orson Welles ; Flandres, de Bruno Dumont ; Que le spectacle commence, de Bob Fosse ; Colonel Blimp, de Michael Powell et Emeric Pressburger .
5 films qui m’ont laissé de mauvais souvenirs, mais vu le calibre de leur auteur, j’ose à peine le dire (mais je le dis) : Cris et chuchotements, d’Ingmar Begman ; La voix de la lune, de Federico Fellini ; La Marseillaise, de Jean Renoir ; La fille de Ryan, de David Lean ; Le beau mariage, d’Eric Rohmer.
5 films réputés mineurs ou oubliés, signés par des cinéastes reconnus, mais qui m’ont davantage impressionné que certains de leurs titres emblématiques : L'esprit de Caïn, de Brian de Palma ; L’ami de mon amie, d’Eric Rohmer ; Desesperate hours, de Michael Cimino ; Nick’s movie, de Wim Wenders ; Les espions, de Henri-Georges Clouzot.
5 films réputés mineurs ou oubliés, ou encore signés par des cinéastes mineurs ou oubliés, qui m’amusent, me plaisent ou m’émerveillent : Le sixième continent, de Kevin Connor ; La marge, de Walerian Borowczyk ; La vampire nue, de Jean Rollin ; Pain et chocolat, de Franco Brusati ; Un divan à New York, de Chantal Akerman.
5 chocs cinématographiques malgré les conditions déplorables de leur découverte : Allonsanfan, des frères Taviani (épouvantable copie soufflante et délavée de la cinémathèque de Chaillot, il y a 20 ans) ; Yukoku de Mishima (sur un petit écran d’ordinateur) ; Mauvais sang, de Léos Carax (à sa sortie à Beaubourg, à l’extrême droite du premier rang trop proche de l’écran) ; Les affranchis, de Martin Scorsese et Irréversible, de Gaspard Noé (les commentaires outrés des spectateurs du rang de devant à chaque nouvelle bouffée de violence).
5 films dont j’ai eu une vision totalement différente selon la période de la vie à laquelle je les ai vus : La ville est tranquille, de Robert Guédiguian (sans puis avec la connaissance des films précédents de l’auteur) ; La féline, de Jacques Tourneur (avec et sans la compréhension du sous-texte érotique) ; Ben-Hur, de William Wyler (idem) ; Le ventre de l’architecte, de Peter Greenaway (selon l’identification avec l’amant ou le mari trompé) ; Lolita de Stanley Kubrick (selon l’identification avec James Mason ou avec Peter Sellers) ; La série des Angélique (adorée à 12 ans, méprisée à 20 et redécouverte avec bonheur –non pas tant par le jeu des acteurs que par une élégance certaine quant au cadre et au découpage, suite aux recommandations d’un ami…la semaine passée)
5 films que tout le monde aime (ou aimait à l’époque de sa sortie), mais moi je n’y arrive (toujours) pas : Le grand bleu, de Luc Besson, Pulp fiction, de Quentin Tarantino, Kill Bill, de Quentin Tarantino ; L’échange, de Clint Eastwood ; Breaking the waves, de Lars von trier.
5 films d’abord aimés puis ensuite rejetés : Angel Heart, d’Alan Parker ; Les duellistes, de Ridley Scott ; L627, de Bertrand Tavernier ; Le parfum d’Yvonne, de Patrice Leconte ; La liste de Schindler, de Steven Spielberg.
5 films d’abord incompris ou rejetés puis ensuite aimés voire adorés : L’arbre aux sabots, d’Ermanno Olmi ; Le testament du Dr Cordelier, de Jean Renoir ; Persona, d’Ingmar Bergman ; Le pirate, de Vincente Minelli ; Un flic, de Jean-Pierre Melville.
5 films très appréciés qui agacent ou déconcertent mon entourage pour des raisons morales, politiques, esthétiques : Mauvais sang, de Léos Carax ; La femme-objet, de Claude Lemoine ; Quelques jours avec moi, de Claude Sautet ; House, de Sharunas Bartas ; Choses secrètes, de Jean-Claude Brisseau.