Quand la société libertaire post-moderne se rêve Etat de droit :
Ta dignité, tu la montres ou tu la quittes.
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Quand la société libertaire post-moderne se rêve Etat de droit :
Ta dignité, tu la montres ou tu la quittes.
Commentaires
Le surréalisme continue d'enterrer les hérauts faisandés de la démocratie !
(Bravo !)
Le disciple : Il observait le cours de la lune et ses révolutions, la tête en l'air, la bouche ouverte ; un lézard, du haut du toit, pendant la nuit, lui envoya sa fiente.
Strepsiade : Il est amusant ce lézard, qui fait dans la bouche de Socrate !
Aristophane, Nuées.
Mais le mouvement du cinéma est le plus anarchique qui soit qui ramène au point de départ ! Le cinéaste ou le statisticien, voilà l'anarchiste ! Rendez-vous à Los Angeles, cité peuplée de drogués libertaires.
Le cinéma est fait pour les insectes, proies des oiseaux, eux-mêmes tributaires du vent, dans la grande chaîne alimentaire conçue par l'Ange de la Mort.
Le cinéphile est comme le petit garçon qui remplit son trou dans le sable avec l'eau de la mer. Le trou c'est son âme, et l'eau le cinéma. Comme si on pouvait ajouter du Néant au Néant. Gare à la montée des eaux pour ceux qui comme Orphée campent sur les berges.
Merci pour ces mots et cette image qui en disent long sur les errances des uns et les prétentions des autres.
Votre sobriété fait toujours autant mouche.
Vous pensez vraiment que c'est dans cette position que Michaël a trouvé la mort ?
Adieu les pisse-froids et les ronds de cuir venez chez Ludovic et mettez-vous à genoux pour adorer les dons de la nature !
Jaspers et Virgo : merci, j'ai en effet connu Elizabeth Lévy plus inspirée (mais la réponse de Guy Sitbon sur "Causeur" était très bien vue)
Préau : comme toujours fort à propos.
Lapinos : l'âme n'est pas l'esprit, n'est-ce pas ? On peut donc bien la combler avec ce que l'on veut. Il n'y a pas mort d'homme.
iPidiblue : Paix à leur âme.
"L'Esprit est fort [qui vient d'en haut] et la chair est faible." Et entre les deux, comme vous dites, Maubreuil, il n'y a RIEN. L'intelligence qui s'arrête à l'âme est celle qui a besoin de croire au purgatoire... où nous sommes déjà !
Comprenez-vous pourquoi quand Orphée se retourne, pschitt, Euridyce meurt ou s'évanouit ? Parce que l'âme nous suit, elle ne nous précède pas.
(Et n'essayez pas de me faire le coup de la polygamie d'Orphée comme Freud, ça ne prend pas.)
"Si la chair se produit par l'esprit, c'est un miracle, mais si l'esprit se produit par la chair, c'est un miracle de miracle", c'est l'Evangile de Thomas, il me semble. L'esprit peut naître de l'âme fascinée (fascinée par le cinéma par exemple), s'il sait se déprendre de cette fascination.
Connais pas beaucoup de néo-païens qui peuvent citer comme vous les apocryphes de mémoire.
Comme je n'ai pas le texte de cette citation que vous attribuez à Thomas sous la main, et vu que l'Esprit (saint) est d'abord pour un chrétien Dieu lui-même, je préfère m'en tenir à votre commentaire ; si je comprends bien vous avez un esprit, une âme, un blogue, et une cinémathèque personnelle qui dialoguent entre eux : pauvre corps !
Moi je vous dis qu'on peut creuser son âme comme on peut la combler, et que creuser son âme c'est comme creuser sa tombe.
"si je comprends bien vous avez un esprit, une âme, un blogue, et une cinémathèque personnelle qui dialoguent entre eux : pauvre corps !"
:)
Oui, mais j'ai également un ménate et une compagne.
Je pense comprendre votre dernière phrase, mais j'ignore encore ce qui comble VRAIMENT l'âme (plutôt que l'alourdir)
Dites donc Lapinos et Ludovic je ne vous ai pas vu ensemble à la Gay Pride la queue à la main ?
Non, iPidiblue, je ne vais presque jamais à Paris.
Mais alors où courrez-vous le guilledou, mes petits chéris ?
Vous savez iPidiblue, je ne réponds aux objections de Lapinos (lorsque je les comprends) qu'en tout bien tout honneur.
(Ah..e guilledou, cela faisait longtemps que je n'en avais pas entendu parler)
Ô le klingon une fois qu'on l'a appris cela ne s'oublie pas c'est comme la bicyclette ...
Ce qui comble l'âme c'est la vision. C'est précisément ce qui donne envie de vomir dans le cinéma : on n'y voit rien, il n'y a pas une seule image, il y fait noir comme dans un four ou dans le ventre de sa mère.
Vous devez avoir assez d'expérience pour savoir que le cinéma c'est de la musique, non ?
Les vrais génies du cinéma sont les types qui fabriquent des clips publicitaires ou musicaux et qui arrivent à trouver une cadence, à tracer un cercle en vingt ou trente secondes : voilà la vraie liturgie capitaliste universelle, le reste n'est fait que pour des petites chapelles, des sous-ensembles.
Là vous me décrivez les "movies", comme leur nom l'indique, mais le cinématographe, ce peut être le temps laissé à la vision, la liberté (certes relative) du regard au sein du plan.
Ludovic vous êtes trop savant ! Lapinos ne sait pas qu'il y a une fonction ralenti sur son lecteur DVD à manivelle, ni qu'on peut repasser plusieurs fois les passages qu'on n'a pas réussi à comprendre du premier coup ...
Et puis je crois qu'en fait il est toujours en train de visionner "l'arroseur arrosé" car il cherche encore le trucage ...
Pour une fois vous ne divaguez pas, iPidiblue, car on peut dire en effet que, dès les frangins Lumière, un court métrage comme "L'Arroseur arrosé", tout est dit sur l'aspect divertissant de la cinématique, son principe algébrique (et donc circulaire).
Le Britannique Chaplin ensuite n'est pas le plus bête des cinéastes, mais il se trouve qu'il a prévenu son public contre les dangers du capitalisme APRES la mort de l'industrie britannique et la reconversion de la nation anglaise en entreprise spécialisée dans le racket international, et également CONTRE le nazisme APRES que les carottes furent cuites pour ce régime (un peu à la manière des derniers papes).