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TICKETS, D'OLMI, LOACH ET KIAROSTAMI

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Tickets est une heureuse surprise. Tout d’abord parce que ce film à sketches prend en effet soin de ne pas se contenter de donner un cadre géographique aux cinéastes convoqués, mais propose, puisqu’il s’agit d’un voyage en train, un lieu qui soit aussi l’expression d’une durée, celle qui permet de relier entre eux des instants et des espaces. Des blocs de temps cousus ensemble ou plutôt découpés selon un rythme qui les fait gagner en ampleur, des plans creusés par le temps qui les modifient en les habitant : le train en mouvement est justement la métaphore même de ce que peut être un film, une distance dirigée vers un but, dans une forme qui conquiert l’instant, tandis que ses segments articulés entre eux en fonction de leurs antagonismes ou de leur complémentarité, la tension née de l’appariement de plans ayant chacun leur identité propre, révèlent également sa nature politique.

(La suite ici)

Lien permanent 2 commentaires

Commentaires

  • Il me semble, mais je peux me tromper, que ce cinéma "en nouvelles" avait disparu ... je pense à des comédies italiennes mais aussi à un cinéma français d'une époque lointaine... en tout cas ce qui était frappant dans mon souvenir, c'était le manque de "cadre"de ces films et l'impression perpétuelle de survoler des histoires, de les enfiler à la va-vite entre deux portes...Le cadre, le train en occurrence,mais je n'ai pas vu le film, me semble une bonne idée:une forme qui donne un fond et" 'isole des perceptions courtes "...

  • Oui, qui les isole et les justifie. Je vous le recommande, Laurence.

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