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ermanno olmi

  • TICKETS, D'OLMI, LOACH ET KIAROSTAMI

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    Tickets est une heureuse surprise. Tout d’abord parce que ce film à sketches prend en effet soin de ne pas se contenter de donner un cadre géographique aux cinéastes convoqués, mais propose, puisqu’il s’agit d’un voyage en train, un lieu qui soit aussi l’expression d’une durée, celle qui permet de relier entre eux des instants et des espaces. Des blocs de temps cousus ensemble ou plutôt découpés selon un rythme qui les fait gagner en ampleur, des plans creusés par le temps qui les modifient en les habitant : le train en mouvement est justement la métaphore même de ce que peut être un film, une distance dirigée vers un but, dans une forme qui conquiert l’instant, tandis que ses segments articulés entre eux en fonction de leurs antagonismes ou de leur complémentarité, la tension née de l’appariement de plans ayant chacun leur identité propre, révèlent également sa nature politique.

    (La suite ici)

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  • INSTANTANE

    L'odeur des carreaux froids et les feux de janvier
    éloignent les chimères. La guerre a commencé
    aux écuries qui sentent la pastille de vin.


    (Michel Marmin, inédit)

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    Lorsque le monde ne connaît plus de frontières et que les lieux deviennent arbitraires, le mot "Heimat" ne rend plus la notion de lieu, mais celle de temps. Si le cinéma ne peut arrêter le temps qui passe, il peut discourir à son sujet. Le cinéma peut être une “Heimat”.

    (Edgar Reitz, auteur de la trilogie Heimat)

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