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Cher ludovic, j'aime bien la manière avec laquelle vous enterrez, pour toujours, au final et malgré tout, exhumez le cinéma de brian de palma. Comme on ne peut se débarrasser de son enfance.
Ca fait deux fois que vous le confrontez à Tati, je trouve en effet les cinéastes diamétralement opposés dans la forme... et je préfère toujours De Palma parce qu'au fond je suis un romantique et parce que j'aime déambuler parmi les émouvants fantômes qui peuplent son oeuvre depuis le bûcher des vanités.
Je tendrai toujours l'oreille pour entendre leurs cris sourds.
Vous touchez du doigt, cher skandalis, ce que je ressens : mon affection pour de Palma est liée au romantisme, à celui de l'enfance, celui qui vous relie abusivement à certaines formes vous émouvant presque contre votre gré (et j'aime beaucoup le Bûcher, si méprisé, y compris par les depalmiens). Mais la ville de Playtime est aussi un merveilleux endroit pour déambuler parmi les fantômes...
Chez Tati, le fait de regarder, de prendre son temps empêche certes d'agir mais sans gravité (dans les deux sens du terme) ; chez de Palma, regarder n'est jamais totalement pur. Un cinéma de délivrance "contre" un cinéma de conséquences ? L'hôtesse de l'air s'en va tranquille (certes pour toujours) mais la voisine est bel et bien assassinée.
L'Eve future l'a tué ...
Et même que si Eva futura s'attaque à Ludovic Maubreuil, je serai là pour le protéger de mes bras vengeurs et musclés !
Quel roman incroyable, non ?
Ludovic, les médias bruissent d'une rumeur incroyable, on va rouvrir les maisons closes parce qu'il y a trop de bordel dans la rue ! Eva Longoria va enfin pouvoir se reconvertir ... pour le bienfait de la société tout entière !
"Ne me parlez pas de tolérance, il y a des maisons pour ça."
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Cher ludovic, j'aime bien la manière avec laquelle vous enterrez, pour toujours, au final et malgré tout, exhumez le cinéma de brian de palma. Comme on ne peut se débarrasser de son enfance.
Ca fait deux fois que vous le confrontez à Tati, je trouve en effet les cinéastes diamétralement opposés dans la forme... et je préfère toujours De Palma parce qu'au fond je suis un romantique et parce que j'aime déambuler parmi les émouvants fantômes qui peuplent son oeuvre depuis le bûcher des vanités.
Je tendrai toujours l'oreille pour entendre leurs cris sourds.
Vous touchez du doigt, cher skandalis, ce que je ressens : mon affection pour de Palma est liée au romantisme, à celui de l'enfance, celui qui vous relie abusivement à certaines formes vous émouvant presque contre votre gré (et j'aime beaucoup le Bûcher, si méprisé, y compris par les depalmiens). Mais la ville de Playtime est aussi un merveilleux endroit pour déambuler parmi les fantômes...
Chez Tati, le fait de regarder, de prendre son temps empêche certes d'agir mais sans gravité (dans les deux sens du terme) ; chez de Palma, regarder n'est jamais totalement pur. Un cinéma de délivrance "contre" un cinéma de conséquences ? L'hôtesse de l'air s'en va tranquille (certes pour toujours) mais la voisine est bel et bien assassinée.
L'Eve future l'a tué ...
Et même que si Eva futura s'attaque à Ludovic Maubreuil, je serai là pour le protéger de mes bras vengeurs et musclés !
Quel roman incroyable, non ?
Ludovic, les médias bruissent d'une rumeur incroyable, on va rouvrir les maisons closes parce qu'il y a trop de bordel dans la rue ! Eva Longoria va enfin pouvoir se reconvertir ... pour le bienfait de la société tout entière !
"Ne me parlez pas de tolérance, il y a des maisons pour ça."