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Tout est en soldes car tout doit reparaître.

Il avait pris l'habitude devant le moindre danger, de faire un rempart de son corps, si bien qu'au bout du compte, perclus, sanguinolent et le regard hanté, il était devenu pour ceux qu'il protégeait une figure d'épouvante.

Dans le Léon de Besson, le spectateur ce n'est pas la fillette (qui demande qu'on la change enfin de son quotidien), ce n'est pas Léon lui-même (qui attend de retrouver son âme d'enfant), ce n'est pas non plus leur relation (la même que celle qui relie le géant à la gamine dans la Cité des enfants perdus de Jeunet) où puérilité et mutisme, nervosité et fascination, font bon ménage, non le spectateur c'est tout simplement la plante verte ; celle dont on prend soin mais toujours avec les mêmes rituels, celle à qui on donne les beaux plans ensoleillés comme les sursauts des poursuites, celle dont on n'espère pas la participation, juste la reconnaissance.

Lien permanent 6 commentaires

Commentaires

  • on 58.1:
    paraître -> être -> disparaître -> reparaître -> être -> etc...
    quel optimisme ce matin ! bonne année !

  • http://www.dailymotion.com/video/x80385_europa-corp-la-recette-besson-parod_fun

  • Excellente année à vous et à votre petit journal qui me met en joie quotidiennement même si je ne l'écris pas tous les jours :)

  • Bonne année tilly, "optimisme" n'exagérons rien !

    Merci Henri, c'est instructif !

    Très bonne année à vous également Frédérique, je suis heureux de vos passages.

  • Ah oui, la petite plante verte. A-t-elle reçu le César du meilleur second rôle ?

    ceci dit, il faudrait que je songe à ma petite plante verte...

  • Je ne sais pas, mais Besson lui doit beaucoup !...

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