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Je me tenais là, les bras ballants, devant cette salle où plus jeune je m'étais persuadé que la vie devait, pour valoir la peine, recéler quelques ingrédients essentiels : des femmes qui rient aux éclats, des hommes qui apaisent, des villes qui enserrent ou qui réchauffent mais qui jamais n'indiffèrent, des souvenirs qui comblent, de la peur qu'on déjoue, ce genre de choses. Mais ceci expliquant sans doute cela, le cinéma avait désormais laissé la place à une banque vantant ses crédits.

Les derniers seront les premiers ? Je crois plutôt que les riches continueront de s'empiffrer, les pauvres de les envier, les gagnants de parader et les perdants de tout perdre : le diable chie toujours sur le même tas.

Lucrèce, Godard, Parvulesco, Jaime Semprun, Badiou, Stephan George, Borzage, la Belgique, Berlusconi ; une seule explication à cet intempestif côtoiement : la sortie du nouveau numéro d'Eléments.

Lien permanent 4 commentaires

Commentaires

  • Votre 1 est très beau.

  • "Misère, misère, c'est toujours sur les pauvres gens/ Que tu t'acharnes obstinément" (Jean-Louis Chautard et Gérard Grandjean).

  • Il n'y a rien à attendre...et donc tout peut arriver ! Que Lucrèce vous guide, cher Ludovic.

  • Mirapois, merci.

    Oui, rien de bien nouveau en effet, Richard.

    Il fait partie de mes maîtres, Sylvie, mais il n'est pas toujours facile à suivre.

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