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Le pitre s'ébat dans tous les milieux et toutes les professions. Il est aisément reconnaissable. Son emphase grotesque en premier lieu (les Droits de l'Homme, la Patrie, le Rock, la Littérature ou le Logos...) et puis cette incapacité à percevoir la risée dont il est l'objet. Le pitre est souvent en première ligne dans les conversations ou les plateaux-télé : il est inoffensif mais paie pour les autres ; il s'avère qui plus est un allié utile lorsqu'il s'agit de discréditer pour longtemps la théorie, le principe ou l'oeuvre dont il s'est fait le héraut.

Ce n'est pas quand on n'a rien à dire qu'il convient de se taire, c'est au contraire lorsqu'on sait, qu'il faut enfin faire silence.

Impossible de me souvenir du film dont ce plan-séquence est issu : du fond d'une pièce sans meubles, une femme en chemisier et tailleur s'avance vers la caméra jusqu'au fondu au noir ; lorsque l'image réapparaît, la femme vue de dos s'éloigne par le même chemin, cette fois vêtue en religieuse. Arrivée à son point de départ, au fond de cette pièce sans meubles, elle se retourne et elle est nue.

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