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Ils ne cessent de critiquer la masse, de décrier les réussites trop voyantes, de juger de haut les succès populaires, et puis dès qu'ils veulent vous attaquer, ils gloussent sur votre supposé petit nombre de lecteurs. Ce sont des gens qui se flattent d'avoir "plus d'amis que d'ennemis", comme si, là encore, la quantité faisait sens.

Kill Bill 1. L'ambivalence du Père (Bill le meurtrier mais aussi le fabricant de sabre protecteur) ; l'immaturité du Fils (tous les hommes jeunes supprimés, ou plus simplement encore, fessés) ; la féminisation de l'Esprit (c'est bien la volonté des femmes qui dirige le récit de bout en bout) : Tarantino exprime très bien que c'est le christianisme déliquescent, "mondanisé", qui conduit au matriarcat.

Chez Ellroy, Ava Gardner fait les cents pas le long d'une piscine avant de faire un doigt d'honneur à un ancien amant manipulateur. Chez Mc Carthy, la gratuité d'une telle scène est impensable, trop raide, trop riche de sous-entendus sur le fonctionnement d'une époque entière ; sa trivialité est ailleurs, dans la pseudo-limpidité de ses dispositifs, qui sentent la règle de trois et le programme.

Lien permanent 5 commentaires

Commentaires

  • Oh oui, je les vois tout à fait ceux de votre 1, médiocres graphomanes qui font du ressentiment un fond de commerce ; il me semble d'ailleurs que vous avez mouché l'un d'entre eux, JA pour ne pas le nommer, il y a peu !

  • Foutez-nous la paix avec Asensio, il se décridibilise très bien tout seul !

  • Oui, Véloce, je ne le visais pas mais il remplit les critères en effet ; maintenant Margath a raison : ras-le-bol des Verticaux ! Sus aux labyrinthes !

  • Mouais, je crois que Kill Bill est une sorte de bonne vieille screwball comedy (un peu retournée) avec les inévitables éléments slapstick. C'est Uma Thurman transformée en garçon, et un sous-personnage de Tsui Hark.

  • Pour le style coupé au cordeau, les retournements millimétrés et l'ambiance bien ludique, je vous suis Constance, cela se tient même si je ne l'avais pas vu comme cela !

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