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C'est une erreur de croire qu'à travers un roman, un film ou même la critique de ceux-ci, on ne parle que de soi, car c'est exactement l'inverse qui est vrai : on s'y enfouit, tout juste sans doute, mais on y disparaît quand même.

De la Libye à Strauss-Kahn, le système ne se perpétue et ne distingue qu'en passant de l'apathie à la curée.

Dieu seul me voit de Podalydès est un film sur le flou des sentiments et les menus détails des rencontres amoureuses, qui à travers la silhouette d'un homme indécis, propose le portrait précis de trois femmes. C'est grâce à ces deux apparents paradoxes qu'il parvient à tirer le (brillant) documentaire sociologique sur les us et coutume des années 80-90, vers le conte moral. Soit le chemin inverse de Desplechin qui sur des thèmes proches et avec parfois les mêmes acteurs, part d'archétypes et de symboles pour singer la chronique contemporaine. Ainsi le premier est-il beaucoup plus proche du Godard de Bande à part, Vivre sa vie ou Une femme mariée qu'il ne le croit, tandis que le second est beaucoup plus fidèle à Truffaut qu'il ne le souhaite.

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