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sofia coppola

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    Ne jamais rien trahir condamne à l'enfermement, ne jamais rien tenir mène à l'indistinction : la meilleure façon de se connaître est de renier avec mesure et d'être fidèle avec circonspection.

    Contrairement à l'Elite du Goût, dont les meutes se veulent toujours à la mode, je n'ai nul besoin de brûler Sofia Coppola, ne l'ayant jamais encensée.

    La critique cinématographique tombe souvent dans le travers qui consiste à juger un film sur l'évanescence de ses formes, "oubliées en quelques minutes" ou au contraire sa capacité à générer des images "qui vous hantent longtemps après leur vision". Il y a pourtant des films qui ne vous ont justement marqué que par la brièveté fulgurante de leur pouvoir, et dont vous seriez incapable de faire le moindre résumé ou décrire le moindre plan sans que ce pouvoir même ne s'effondre ; d'autres qui vous insupportent tant ils s'accrochent à votre mémoire, comme la pire des ritournelles, sans rien activer d'autres que quelques vagues circuits de reconnaissance.

     

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