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LA SOCIETE DES SOMMATIONS

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Simone, d'Andrew Niccol


Glissons !
Elle nous mène où il faut.
Pas d'atermoiements, sauf erreur,
Pas d'ennui.
C'est chaud, la Visa, mais ça tient.
Attention aux marches et attention au chambranle.
Eurydice en négatif, tu nous guides puisque tu ne te retournes pas !
On peut te filer.
Je m'consomme.
Je veux de la déco d'hôtel de passe décalée.
De la tentation.
Je veux de la découverte de peuplades,
Et beaucoup de contre-ut.
Pourquoi ces cris ?
On n'est pas bien là, dans le sillage des hanches, humant sans tituber ?
Rebrousser chemin ?
Trop tard pour singer autre chose !
Sous le linceul rayé comme un suaire de chez Dior,
Causes et peines perdues,
Les traits impeccablement tirés,
Enfin statufié.
Je m'empresse d'être attendu
Et je serais mort ?

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Blow out, de Brian de Palma

Lien permanent 3 commentaires

Commentaires

  • C'est extra.
    Je vois très bien ce que vous voulez dire, tous ces plans-séquences en steady-cam qui suivent des femmes, ne font que nous faire déambuler dans des supermarchés, et une fois que tout est consommé, il n'y a plus rien.
    Je vous embrasse
    Claire

  • Votre titre est bon, et à ma connaissance inédit, vous devriez le breveter... Vous en avez d'autres comme ça ?

  • Ce n'est d'ailleurs même plus de la métaphore, Claire, car beaucoup de femmes prises en filature dans le cinéma hollywwodien, le sont dans des centres commerciaux (la référence : Body double) !

    Lecteur, je vous remercie, mais la culture suit aussi l'adage de Lavoisier, alors qu'ils pillent tout ce qu'ils veulent. Qui pense un instant, sans rire ou sans la plus confondante des naïvetés, être vierge dans un réseau ?

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