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LA MORT DANS LA PEAU (résumé des épisodes précédents)

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Eyes wide shut, de Stanley Kubrick
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Le bal des vampires, de Roman Polanski

Zemmour, celui qui se contente, et il n'est jamais assez content, de dire tout haut ce que tout le monde dit tout haut (hors plateau), qui déchire Breillat, ivre d'un rien, la pluie battante et grise endormant les voix lointaines, une dernière ronce aux mûres sèches qui revient comme une gifle, Ruquier qui se pousse du coude, avec des grimaces, des femmes de sportifs, coiffées, qui se jaugent en minaudant, une femme enceinte, les sourcils peints, qui titube en riant derrière un caddie de chips, Sarkozy qui affirme, Poivre d'Arvor qui parle de l'absence de sa fille avec certitude, des gens drôles qui se font applaudir, quelques faces ternes, les yeux scrutant la mire, qui font mine de se désintéresser, une petite fille vert-de-gris qui pleure sous les gravats, Paris Hilton et Ahmadinejad qui se succèdent, des idiots qui vitupèrent, des menteuses qui assurent, des couloirs qui se vident, une décoratrice qui peint en fanfare des fleurs insensées sur des draps brodés, des critiques exsangues qui ne veulent plus rien dire, un couple entre deux portes, chemise ouverte et robe à fleurs, qui à toute force veut donner à penser, un pyjama sali entre deux pots de terre ("Bruits de Chine"), qui fait se pâmer quelques élégantes coupe embuée à la main, Darrieussecq qui décalque, la salle du Beaupré qui fermera mardi pour de la fripe, le pigeon mort, au ventre lacéré de rose, qui s'effiloche en tournant.

Lien permanent 5 commentaires

Commentaires

  • mais l'époque a quand même du bon, le moment peut être beau, et la jeunesse a toujours raison, ne serait-ce que parce que les autres mourront en premier.

  • Le moment peut être beau mais l'époque ne peut que salir.

  • "des idiots qui vitupèrent, des menteuses qui assurent, des couloirs qui se vident" : c'est la modernité et rien d'autre !

  • J'aime bien le Bal des Vampires mais je préfère Le couteau dans l'eau et Chinatown !

  • D'autant Georges, qu'il n'y a plus rien d'autre : les "classiques", les "anciens" sont tout autant contaminés et ne sont plus aujourd'hui que des ersatz.

    Oui, Tietie0007, Chinatown a une rare puissance mélancolique.

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