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LES ENVOUTES

Nouvelle joute entre ceux qui crèveraient à l'idée de ne plus écrire, car chaque mot jeté sur le papier laisse une trace à l'intérieur d'eux-mêmes, et ceux qui tremblant de ne pas être lus, fomentent des coups.
Après la digne colère de Camille Laurens (qui n'est désormais plus lisible gratuitement sur la Toile mais qu'il est possible de se procurer ici), l'âpre démonstration d'Alina Reyes (chez le Stalker en synthèse et chez elle en détails) vient confirmer qu'Haenel comme Darrieussecq, ces petits tant soutenus, font de leurs fétiches volés des masques auxquels ils croient.

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Persona, d'Ingmar Bergman

Lien permanent 4 commentaires

Commentaires

  • Merci Ludovic. Pourrai-je vous citer sur mon blog ? Chaque parole libre compte d'autant plus que le conformisme ambiant me vaut beaucoup d'adversité.
    En tout cas, je suis en train de m'extraire de ce livre où l'on m'avait enterrée, grâce à quoi j'ai retrouvé l'usage de mon nom... et de quelques beaux chemins sur la Toile, tel le vôtre.
    Bien à vous.

  • Je suis heureuse que Ludovic prenne ici parti, car je me souviens de belles discussions dans les commentaires d'ici ou d'ailleurs, parfois très tendues, du temps où AR officiait sur le Net, et les défenses de son dernier livre qu'une petite mais précieuse partie de la blogosphère développe, me font du bien, moi qui me sent tellement en résonance avec l'univers de "La chasse amoureuse", et qui tombe des nues avec cette affaire littéraire.

  • Là encore il suffit de lire, de voir, de sentir pour comprendre où est la source et où est l'orpailleur, mais qui sait encore lire des mots comme des images sans en faire des slogans et des étendards ?

  • Je trouve finalement très poétique votre démarche sur "A mains nues", Alina, votre démontage est lui aussi littéraire et suffit il me semble, par ses évidences et la façon dont vous les amenez au lecteur, à persuader celui-ci du chiqué des Eros de bibliothèque, ces jouisseurs dont même les tourments se font par procuration. Vous pouvez bien entendu citer ce que vous désirez.
    Laure, vous voyez juste : contrairement à ce que l'on entend partout, la blogosphère a une mémoire : celle des mots échangés, même quand ceux-ci sont des coups.
    Oui Pierrick, l'ersatz veut tout supplanter et a la partie facile : la vérité n'a plus la côte, seule la sicnérité en tout lieu parade.

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