Tantôt le visage immobile et le regard doux, réprimant d'un frémissement du cou l'élan qui l'aurait fait rougir, tantôt gamine facétieuse, garçon manqué clignant de l'oeil mais trahi par de trop longs cils, elle était comme Moira Shearer de ces rousses tout ensemble réservées et ardentes.
Bousculés sans cesse par des sentiments contradictoires, jamais déraisonnables et pourtant passionnés, ses personnages savaient mieux que personne donner à voir le tumulte du coeur et du temps trop vite passé.
Si je ne devais retenir qu'ne chose de Deborah Kerr, ce serait ce geste de la main, presque identique des Innocents au Narcisse noir, si pudique malgré l'horreur, si élégamment féminin en plein coeur de l'effroi.
Commentaires
From here to eternity...
Grosse frayeur, j'ai cru un instant que tu avais arrêté de bloguer, ton nouveau bandeau occupant tout l'écran... Ouffff !
Oui, il faut soulever le rideau...