FENETRE MODERNE
L'Influent : -Rendez-vous à l'évidence, vous êtes incapable de regarder avec simplicité. Il vous faut toujours une distance, ou au contraire un envoûtement. Vous êtes dans l'impossibilité technique de croiser un regard, y compris le vôtre, car toujours en retard d'une vision, dans l'impossibilité de participer. C'est cela, en somme, être réactionnaire, demeurer dans l'incapacité d'une rencontre, en premier lieu visuelle, parce qu'il vous faut d'abord ressasser celles qui n'ont pas eu lieu. Hors du détachement ou de la fusion, vous restez apeuré. Que craignez-vous donc dans la modernité ? N'a-t'elle pas le pouvoir, enfin, d'aplanir ce qui heurte ?
Le Réactionnaire : -Au moins, laissez-moi lire. Ce sera ma façon de vous tourner le dos.
Commentaires
ah monsieur Maubreuil ça fait quelques jours que j'attends une occasion pas trop "réclame" pour vous faire connaitre un petit feuillet cinématographique et là je crois que c'est bien le moment, ah oui, avec ces fenêtres modernes.
Voilà : http://lepoignardalcibiade.blogspot.com/2008/04/du-bal-des-ardents-dans-amaurote.html
J'espère que vous aller bien (pas trop mal). Moi ça va beaucoup mieux, je suis rentier maintenant.
bien à vous.
Vous devriez écrire un petit opusucle avec une longue discussion entre cet Influent et le Réac, j'en salive d'avance. Bien à vous
Merci Georges, je m'y emploierai sans doute un des ces jours.
Cher duc, très intéressant texte et si vous n'y voyez pas d'inconvénient notable, je vous mets en lien car le reste est assez détonant. (vous connaissez Caféducommerce, je suppose, sinon à vous lire, et à suivre vos raisonnements, que souvent je partage, je suis certain que son blog vous rassérénera)
Merci monsieur Maubreuil.
Oui effectivement je suis un lecteur fidèle du cafeducommerce (c'est même là-bas que j'avais fait votre connaissance), même si je dois bien admettre que je ne comprends pas toujours tout de ce que dit amg !
Lui non plus...