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IMPOSSIBLE

"Jusqu'au bout, je resterai un enfant de l'Europe, du souci et de la honte ; je n'ai aucun message d'espérance à délivrer. Pour l'Occident, je n'éprouve pas de haine, tout au plus un immense mépris. Je sais seulement que, tout autant que nous sommes, nous puons l'égoïsme, le masochisme et la mort. Nous avons créé un système dans lequel il est devenu simplement impossible de vivre ; et, de plus, nous continuons à l'exporter."

(Michel Houellebecq, Plateforme, 2001)

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Lien permanent 14 commentaires

Commentaires

  • Pourtant, votre photo prouve bien que l'impertinence et l'indépendance si caractéristiques de notre beau pays peuvent délivrer une vraie joie et une vraie liberté d'esprit ! C'est ça la démocratie ! Je ne comprends pas ces gens comme Houellebecq qui critiquent leur époque ; car il FAUT vivre avec son époque ! Tout ça pour dire que vous avez bien raison de critiquer Houellebecq !

  • [Quand je dis "votre photo", je parle bien entendu de la photo qui illustre l'article !]

  • L'oeuvre tout entier de Houellebecq contre un sourire (impertinent) d'Ariane Massenet.

  • Et bien, moi, je préfère tout de même l'occident représenté par Michel Denisot que par la vieille tortue échangiste dépressive nommée M.Houellebecq.

  • C'est sans doute ce qui nous sépare.

  • Oui, sauf que Houellebecq est invité par Denisot pour faire sa promo à chaque parution, non ?

  • Ce n'est pas faux, d'ailleurs, je le regrettais il n'y a pas si longtemps (http://cinematique.blogspirit.com/archive/2010/05/25/2e601d5fe89776db68928b910fe410de.html), mais quels que soient au bout du compte le comportement, notamment sexuel, et les pathologies de l'écrivain, cela n'invalide pas le sens de ses écrits. L'histoire littéraire a prouvé par exemple que l'on pouvait être couard et écrire des pages splendides sur le courage...

  • De toute manière, on ne peut pas échapper au succès de M.Houellebecq. Même à table, en famille, si vous prononcez le mot "littérature", dans l'instant, le débat se dirige vers lui. Il est devenu comme la tarte aux pommes, un incontournable des débats de fin de repas...

    Moi, personnellement, je le met dans le même sac que Guillaume Durand, le bébé et l'eau du bain. Et je tire la chasse.
    Mais bon, j'ai sans doute tort, il est plus élevé que moi dans la chaîne alimentaire.

    Sinon, pour sa vie sexuelle, je m'en fiche un peu. Je suis pas très fleur bleue concernant les mésaventures thaïlandaises des gendelettres...

    Vous pensez à qui quand vous écrivez "un couard qui parle du courage" ? A Barrès ?

  • Disons que c'est un quizz, mais Barrès, c'est un peu méchant, quand même !

    En fait , je mets un peu de Houellebecq sur ce blog, parce que j'ai mis très longtemps à accepter l'idée d'y aller voir, justement indisposé par les repas de famille dont vous parlez. Et ce n'est que depuis deux mois qu'en pratique, je découvre ses romans (j'avais comme tout le monde parcouru certains de ses textes, notamment dans les Inrocks). Et j'avoue trouver cela remarquable de désenchantement et d'ironie (Plateforme étant sans doute le moins bon).

    (Et puis Le Grand Journal me donne envie de hurler)

  • Vous voulez dire "culturellement" ?

  • Je voulais dire question cul tout simplement ! Il voit des nudistes partout et il passe son temps à se ridiculiser ... en plus il a un côté obséquieux devant les médias tout en protestant de son indépendance d'esprit, tout du sous-chef littéraire, quoi !

  • Votre article ne m'a pas ôté l'idée que Houellebecq ne sert pas à grand chose...En revanche je me suis prècipitée sur Michel Maffesoli "Le réenchantement du monde" il me semble qu'il existe là quelque chose de beaucoup plus efficace...

  • Les mutations que nous vivons, Isabelle, peuvent effet être jugées effroyables ou riches de possibles, c'est selon. J'avoue pencher certains jours vers le dionysiaque Maffesoli, mais sans pouvoir pour autant me défaire du découragement houellebecquien.

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