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Une fille de vingt ans à peine, plutôt jolie (c'est-à-dire boudeuse sans excès), consulte à voix haute son agenda téléphonique pour la plus grande joie du petit groupe qui l'entoure : elle ne veut pas appeler A. parce qu'il la gave ; B. parce qu'il est trop con ; C. parce qu'il relou, D. parce qu'il est sûrement avec E. etc... Je lui propose de m'ajouter à ses contacts parce qu'elle n'a personne à la lettre L. Dans ses yeux, successivement, un éclair de perversion vague, une légère inquiétude, de la colère sans retenue. Je n'insiste pas.

Sur le chemin de l'école, Emilie me montre un troglodyte gros comme un pouce, qui fait le matamore, tourne comme un bourdon, puis disparaît sous une feuille.

Frédéric Saenen de La Vie littéraire ne se contente pas de tenir de bien aimables propos sur le Bréviaire de cinéphilie dissidente, il me pose en outre toute une série de questions auxquelles il tient manifestement à ce que je réponde.

Lien permanent 5 commentaires

Commentaires

  • Le magazine littéraire de référence ferait bien d'employer les services d'un typographe...

  • Vous savez, Grotesque Animal, les typographes c'est comme le Messie, on les attend toujours.

  • Et tu décris fort bien la cinématique du troglodyte.

  • Grâce à l'article sur votre livre, je viens d'apprendre que Mishima avait réalisé un film. Je me précipite sur Youtube...

  • Et ce compliment vient d'un (facétieux) connaisseur d'oiseaux, Richard (merci pour tes mots et tes images)

    Vous voulez dire pradoc que vous n'aviez donc pas lu mon livre ?!?! (plus sérieusement, essayez de trouver le dvd, le film est magnifique dans sa temporalité -comme on dit-, les extraits n'en rendent pas vraiment compte))

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