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Hier, du haut de ses quatre ans, il me rappelle à l'ordre : j'ai oublié "de rien" après son merci. Magnanime, son aînée en trouve la raison : "c'est la fin de semaine", explication rationnelle à mon inconcevable manquement aux usages.

Quelques jours inespérés à Paris la semaine prochaine, sans doute sous la neige ; je ne résisterai pas au Mac-Mahon, quel qu'en soit le programme, ni à la place Furstemberg, même s'il n'y a plus de catalpas.

A voir leurs films, il apparaît clairement que lorsqu'eux-mêmes ou leur entourage tapaient sur Claude Lelouch, ce n'était en somme qu'une manière de s'approprier un peu de son pouvoir, à la manière de ces tribus primitives qui multiplient les brimades sur celui qu'ils considèrent comme leur chef suprême, jusqu'au meurtre si possible, seul moyen de faire rejaillir sur eux un peu de son aura. Mais l'entreprise thaumaturgique a échoué : si l'influence est là, elle n'a rien guéri.

Lien permanent 4 commentaires

Commentaires

  • on 43.2 : Hein ? quoi ? Plus de catalpas place Furstenberg ?

    Ce sont bien ces arbres qui ont de larges feuilles en forme d'as de pique ?
    Il y en avait 4, il faut que j'aille voir ça, que sont les catalpas devenus ?
    Dans son magnifique roman-biographie (Le jour, la nuit et toutes les autres nuits), Michel Audiard disait son attachement au catalpa du parc Montsouris qu'il voyait de chez lui.

  • Oui, il y en avait 4, mais il y a quelques années, de passage à Paris, j'ai voulu retourner les voir et il n'y en avait plus, tout était en travaux.

    Je ne savais pas pour Audiard ; Edern-Hallier parle aussi de cette place dans son dernier roman.

  • Tiens, la place de Furstenberg, j'y passe régulièrement, pour une raison très bêtement sentimentale : elle reste hantée pour moi par la Pfeiffer (qui n'y a sans doute pas posé les pieds) du "Temps de l'innocence"...

  • Oui, vous avez raison, cela me revient à présent...

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