Dans cet hôtel parisien de grand luxe où tout le monde parle américain, mêlés aux Japonais volubiles, aux femmes voilées et aux obèses de toutes origines, ils déjeunent de saucisses de veau et d'oeufs reconstitués ; dans le grand hall, ils se pressent ensuite sans sourire, anxieux d'être en retard à la session "comment optimiser son image-prix".
Ce qu'il y a de bien avec les aléas de la mémoire, c'est que les souvenirs douloureux finissent par tenir chaud, puisque ce sont les seuls qui tiennent bon.
Elle donne beaucoup d'elle-même, et puis plus rien.
Commentaires
Heureux de vous retrouver, je me demandais à quoi nous devions votre absence...et puis j'ai relu les dernières notes et compris : Paris !
(dans cet hôtel, il manque la catégorie de ceux qui n'en perdent pas une miette, par exemple vous)
Les halls d'hôtels sont une riche source d'observation, mais également un endroit où perdre pied (ou patience)