Un mauvais livre peut toujours servir de cale, mais quelle peut être l'utilité pratique d'un film sans intérêt ? La question ne se pose finalement pas puisque leur profusion jamais prise en défaut compense la faible épaisseur de leur support.
Un certain usage masculin veut que l'on pense avec nostalgie à celles qu'on n'a pas eues ; il me semble au contraire que celles-ci sont à l'origine des plus beaux rêves. Mes regrets les plus douloureux vont vers celles que j'ai eues, mais trop peu, ou trop mal, et qui ne reviendront jamais plus.
Qu'une fois encore la plus longue nuit nous trouve au réveil invaincus. Joyeux Noël à toutes les lectrices et tous les lecteurs de Cinématique !
Commentaires
épique:
J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois,
Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois,
Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille,
Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
bon Noel
Jamais et toujours soufflent le vent du désir...
(Il me semble que l'usage en question pourrait aussi se faire féminin).
Merci Ludovic, heureux Noël!
Sol invictus, cher Ludovic, continuez d'en apportez la preuve !
Au sujet de celles et ceux qu'on n'a pas eus, j'ai vu hier soir un excellent long métrage avec le très bon Bill Murray, "Un jour sans fin" alias "Le jour de la marmotte" ! Non sans peine il finit par se faire l'héroïne et sortir de son long cauchemar ...
on 51.3 : et maintenant... bon Bout-de-l'An ;)
Est-ce normal docteur, de ne pas pouvoir m'ôter de la tête les images d'un film que j'ignorais jusqu'à hier soir : Red Shoes ?
Merci à vous !
Je vous envie tilly, d'avoir découvert ce merveilleux film de Michael Powell (et maintenant : le Narcisse Noir !)
C'est en effet un film très réussi, iPidiblue, mais sa morale est-elle qu'il faut persévérer ou que tout vient à point à qui sait attendre ?
J'ai trouvé l'autre jour chez une amie Les Bienveillantes maintenant ouverte une porte refusant de le rester.
Il est vrai que pour une porte c'est un livre costaud (mais pas sans intérêt !)
Cher Ludovic, bonne année à vous et à vos excellents triptyques aphoristiques !
Merci Préau, tous mes voeux pour vous et les vôtres, et pour vos fulgurances du 30 ou du 31 du mois, que je ne manque jamais !