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Marc Caro

  • ARRIERE PENSEE

    A regarder brièvement hier soir l'éprouvant carrousel de l'association Jeunet/Caro, pétomanes et enlumineurs de premier choix, soit La cité des enfants perdus, on ne pouvait s'empêcher de remarquer que ces tribulations d'une fillette et d'un grand type maladroit avaient un air de déjà-vu, très comparables en effet à celles dépeintes dans le Léon de Besson.

    Plutôt que de s'inquiéter de cette pédophilie d'Epinal plus navrante que dangereuse, il fallait peut-être voir ces duos comme l'illustration gauche et pesante des relations que ces cinéastes mal dégrossis entretiennent avec leur public enfantin, mélange de séduction grossière et de violence insidieuse, fatras alternant les boniments mortifères de méchants loups en peluche et les déambulations ennuyeuses entre les références en toc.

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