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audrey hepburn

  • ARIANE MENT

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    Maigrichonne Ariane, que l’on ne saurait par où saisir pour avoir quelque chose sous la main, Ariane a un crâne qui affleure sous la peau – mais une peau dont le grain est de beauté – la beauté même – celle qui ment – et Ariane ment – elle ment, comme la beauté qui ne dure pas – elle ment d’aimer – mentir, c’est le moyen sans lendemain d’accorder les désirs de même nom mais de sens différent – Ariane s’invente un personnage de fiction pour séduire un homme qui ne goûte que la chair fraîche – folie ? – peut-être pas – il en va de certains mensonges comme de la beauté : savoir le néant qu’ils cachent, loin de les flétrir, les fait préférer à tout – les détours de la vieille vie auront beau éventer le romanesque d’Ariane, mettre bas ses masques, et montrer nu son crâne, rien ne pourra faire, à la fin, que le jouisseur, homo erectus moyen, celui qui porte un gland en guise de tête, ne choisisse de se blottir, cœur brisé, comme dans une cachette, au fond de ses yeux d’amande amère.

    (Jacques Sicard)

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    "L'indignation est un péché plus grave que le mensonge", disait Abellio. C'est d'ailleurs sans doute pour cela qu'elle le recouvre si bien.

    Elle ressemble soudain à Audrey Hepburn, le temps d'une pause inattendue, et puis sa hâte la reprend et voilà déjà l'illusion défaite.

    Grey's Anatomy. Une série baudrillardienne qui ne tourne qu'autour du polymorphisme de la séduction, avec de ce fait des discussions à deux ou trois intervenants toujours extrêmement découpées, variant les sentiments à l'infini, et des scènes de sexe monotones à l'excès (plan fixe de six secondes où le couple en gros plan se heurte à un mur, parfois une grille).

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