Il fut un temps où ce que l'on croyait avoir vu comptait moins que ce que l'on désirait voir, où les faits forcément mensongers avaient moins d'importance que les rêves toujours neufs.
Et puis, vint le temps des pisteurs, de ceux qui à tout instant élucident. Il fallut à leur suite croire aux nouvelles, faire rendre gorge au moindre plan, pénétrer au fond du champ, là où la trappe enfin coulisse.
Tout y était sans bavure, et sans plus la moindre échappée.
Le silence, d'Ingmar Bergman
Première désillusion, de Carol Reed