Le meilleur de Juliette des esprits, ce sont alors ces séquences pessimistes où Fellini indique clairement que nous sommes pétris d'images, que ce qui nous meut, de notre passé à nos velléités, ne sont que des images, incroyablement précises certes, mais fausses par nature, alors que notre réalité est faite de fantômes insistants, d'amours déjà mortes, d'ombres toujours plus envahissantes. Quelle est la place de Juliette, et son devenir, notre place et notre devenir, entre les ombres et les images ?
(La suite ici)