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  • PANORAMA

    Les liens du vendredi, c'est d'abord l'impressionnant travail de récapitulation des palmarès de la décennie écoulée, exculsivement ceux proposés par la blogosphère cinéphile. Cette cinéphilie-là a sans doute des points communs qui la distinguent de celles qui se formulent ailleurs (quotidiens, hebdomadaires ou mensuels généralistes, revues spécialisés, radios, chaînes de télévision), ne serait-ce que dans la réactivité qu'elle permet, les débats qu'elle instaure, mais il serait intéressant d'en dresser un jour un véritable panorama critique, car elle est très certainement aussi hétérogène, aussi diverse, que celles-ci, la Toile n'étant au final qu'un support de plus.

    (En complément, le détail des palmarès des contributeurs de Kinok, dont celui de votre serviteur).

    La blogosphère cinéphile, on pense régulièrement en avoir fait le tour, et puis on se prend à découvrir avec intérêt des textes qui nous parlent, et qu'on regrette de n'avoir pas lus plus tôt. Tels ceux de ce blog-là qui m'avait échappé.

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  • FAIS-MOI PLAISR, D'EMMANUEL MOURET

    Des trémoussements de Clavier aux grimaces de Merad, de l'abus de personnalités de Garcia aux trois facettes et demi de Dujardin, du gros trait de Dupontel au rire gras de Jugnot, il ne faudrait pas croire que le faible niveau des comédies françaises d'aujourd'hui corresponde à un quelconque déclin. Des Branquignols jusqu'à Etienne Chatilliez et de Gérard Pirès à Claude Zidi, il existe dans notre pays une véritable tradition de l'historiette sans âme mais au rythme soutenu, de la situation cocasse annoncée bruyamment, du gag qui tombe à plat tout en disant long (...)

    La suite, ici.

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  • MYTHES

    Dans Boccace 70, Anita Ekberg prend possession de l’affiche qui la représente, puis du terrain vague où celle-ci est exposée, enfin de la ville qui l’entoure ; Romy Schneider que son mari et l’escouade d’avocats attendent impatiemment dans l’appartement conjugal, y est en fait déjà, ce qu’apprend son époux avec stupéfaction ; Sophia Loren surgit miraculeusement à l’intérieur du stand de tir, après dissipation de fumées : à travers leur mode d’apparition quasi-mythique, qui en fait des génies du lieu, ces trois femmes s’opposent aux tentatives masculines de maîtrise et de gestion du temps.

    (La suite ici)

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  • ESPRITS

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    Le meilleur de Juliette des esprits, ce sont alors ces séquences pessimistes où Fellini indique clairement que nous sommes pétris d'images, que ce qui nous meut, de notre passé à nos velléités, ne sont que des images, incroyablement précises certes, mais fausses par nature, alors que notre réalité est faite de fantômes insistants, d'amours déjà mortes, d'ombres toujours plus envahissantes. Quelle est la place de Juliette, et son devenir, notre place et notre devenir, entre les ombres et les images ?
    (La suite ici)

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  • ESCROCS

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    Ce qui comptait à l'époque d'Il Bidone, c'était de retranscrire ce qui se passait après la fête et le spectacle, ou juste avant celui-ci, la discussion entre un personnage alarmé et son épouse déçue, le départ au petit matin d'un autre, accompagné d'un musicien et d'une danseuse pour quelques brefs instants, l'achat d'un jouet d'enfant, la contemplation d'un paysage « digne d'un Corot ». Ces courtes scènes de transition, parfois minuscules, disaient la fragilité de ces escrocs, leur maladroite insertion dans une société où l'impunité des plus vils, déjà, ne faisait pas un pli, leurs difficultés relationnelles surtout, qui étaient à la fois l'angle par lequel toute une société dévoilait sa faillite, mais aussi le ferment d'une possible régénération.

    (la suite ici)

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  • CONTESTATION

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    "Nous vivons ici et maintenant dans le monde transformé qui s’est révélé à cette époque-là, et c’est contre son esprit même, devenu également totalitaire, qu’il conviendrait d’avoir quelque chose à dire, ou plutôt quelque chose à filmer..." (La suite sur Kinok)
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