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federico fellini

  • LES IMAGES SECONDENT

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    N'y allons pas par quatre chemins : tout cela est bien mal parti. Alors plutôt que de se ronger les sangs en se demandant qui, des sociaux-démocrates moralisateurs ou des libéraux-libertaires carnassiers, va gagner la mise, il est encore loisible de se choisir d'autres bourreaux. Et de les embrasser jusqu'au trépas. Comme cet homme emporté dans les coursives inondées de ce navire fellinien, qui vogue puis sombre, les yeux rivés sur les images qu'il continue de se projeter sur un écran de fortune. Car les images nous secondent, pour le meilleur et pour le pire, accélérant la chute ou conduisant à la libération.

    En d'autres termes, le tome II du Bréviaire de cinéphilie dissidente est paru, et nous en sommes très heureux !

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  • 9

    Emilie (7 ans bientôt) me demande si j'habiterai toujours la même maison lorsqu'elle sera partie (c'est-à-dire mariée). Je lui dis que je l'ignore et elle me confie qu'elle ne le souhaite pas, parce qu'elle sera triste alors de retrouver sa chambre d'enfant. Chez les sensibles, la nostalgie future s'envisage à chaque instant.

    Je n'ai rien contre Christophe Honoré puisque je n'ai rien de commun avec lui.

    Federico Fellini dans les années 60 : "Le procès de la décomposition actuelle de la société me paraît tout à fait normal : pour moi ce n'est pas là un signe de mort mais un signe de vie. La vie est faite de transformations. Il faudrait même accélérer cette transformation, aller dans le sens de la pourriture. La révolte est toujours féconde. Seule la révolte porte en elle la nécessité organique de l'expression. Au contraire l'approbation amène l'indifférence. On s'endort."

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  • ESPRITS

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    Le meilleur de Juliette des esprits, ce sont alors ces séquences pessimistes où Fellini indique clairement que nous sommes pétris d'images, que ce qui nous meut, de notre passé à nos velléités, ne sont que des images, incroyablement précises certes, mais fausses par nature, alors que notre réalité est faite de fantômes insistants, d'amours déjà mortes, d'ombres toujours plus envahissantes. Quelle est la place de Juliette, et son devenir, notre place et notre devenir, entre les ombres et les images ?
    (La suite ici)

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  • REVEIL

    "La chute des mythes n'est peut-être qu'un carnaval mais on sent que l'énergie pure passe au travers. On voit défiler les masques et les monstres ; il y en a qui se perdent, il y en a qui tombent ; ceux dont on ne sait plus rien. Les moralistes crient au scandale, mais il y a au moins cela d'acquis : un certain ordre a fait son temps."

    (...)

    "Le procès de la décomposition actuelle de la société me paraît tout à fait normale : pour moi ce n'est pas là un signe de mort mais un signe de vie. La vie est faite de transformations. Il faudrait même accélérer cette transformation, aller dans le sens de la nourriture. La révolte est toujours féconde. Seule la révolte porte en elle la nécessité organique de l'expression. Au contraire l'approbation amène l'indifférence. On s'endort."

    (Federico Fellini)

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