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christophe honoré

  • 9

    Emilie (7 ans bientôt) me demande si j'habiterai toujours la même maison lorsqu'elle sera partie (c'est-à-dire mariée). Je lui dis que je l'ignore et elle me confie qu'elle ne le souhaite pas, parce qu'elle sera triste alors de retrouver sa chambre d'enfant. Chez les sensibles, la nostalgie future s'envisage à chaque instant.

    Je n'ai rien contre Christophe Honoré puisque je n'ai rien de commun avec lui.

    Federico Fellini dans les années 60 : "Le procès de la décomposition actuelle de la société me paraît tout à fait normal : pour moi ce n'est pas là un signe de mort mais un signe de vie. La vie est faite de transformations. Il faudrait même accélérer cette transformation, aller dans le sens de la pourriture. La révolte est toujours féconde. Seule la révolte porte en elle la nécessité organique de l'expression. Au contraire l'approbation amène l'indifférence. On s'endort."

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  • LES UNS ET LES AUTRES

    Le lien du vendredi, c'est ce judicieux comparatif cinéphilique.

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  • RETOUR AUX AFFAIRES

    Les champs matinaux piquetés de grives, les noisettes blanches, les rillons brûlants enveloppés d'une feuille de salade sous le soleil de Brenne, le rire infatigable d'Emilie, les graffitis burlesques des prisons lochoises, le criquet sur la table, l'éclat blond de Raphaël, les vacances de leur enfance fébrile et de nos questions sans réponses, la mélancolie indistincte et la joie tenace.

    La nullité d'Honoré osant lever les yeux sur Bataille (Ma mère), la déchéance de Scorsese, parodiant les clips et les pubs qui lui ont tant pris, cabot frénétique même plus capable de resservir fraîche la technique rôdée d'After Hours (Bringing out the dead), le métier de Weir (Master and commander), le loft renaissant (Secret story) qui, comme c'est étrange, n'intéresse plus les exégètes du plan et les sociologues au taquet, autrefois conquis car vitupérants.

    Les atours modernes, l'enthousiasme autoritaire, la pensée longuement tolérante, la morale des transparences, la fin programmée des dilemmes, le monde d'avant est décidément bien enfoncé : si d'Eustache à Honoré, il n'y a qu'un pas, c'est celui de trop.

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    La maman et la putain, de Jean Eustache

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    Les chansons d'amour, de Christophe Honoré

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