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speed racer

  • 47

    Plus le temps passe, plus il paraît improbable que le cinéaste se ressaisisse ; pourtant le spectateur attend encore (comme ce condamné qui demandait une minute au bourreau), mais ce n'est pas pour lui laisser sa chance, c'est pour au contraire être certain de ne lui en laisser aucune.

    Speed racer ou Enter the void : la critique en général s'émerveille de la richesse de la forme pour mieux déplorer la puérilité du fond, or l'un ne va pas sans l'autre : c'est justement l'immaturité du cinéaste, son besoin de fascination et son désir de retrouver le sein idéal, qui lui font inventer de tels manèges.

    Je ne sais pas pourquoi ce matin, face au lac ombrageux qui semblait prêt à gronder, je me suis souvenu de la sitelle affolée d'hier, la prenant presque en pitié de tenter de survivre dans un monde si vaste ; et puis j'ai chassé cette métaphore égotiste (et failli jeter les graines du balcon).

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  • 19

    Sous ses allures de féérie pop sans trouble ni chausse-trappe, Speed racer des Wachowski est sans doute leur film le plus autobiographique. Speed et Rex sont bien deux frères grisés par la technique, envoûtés par la vitesse, acharnés à faire ce vertige une esthétique, et dont l'un des deux change au péril de sa vie d'identité physique.

    Affalés sur un canapé, Villepin et Hollande surenchérissant sur la médiocrité de Sarkozy, feignant de la déplorer quand elle est surtout leur sésame ; au moins les mouches ne se plaignent-elles pas de l'odeur du fumier.

     Il me prend le bras en parlant et je n'ai qu'une envie, être parcouru d'un tel courant électrique qu'il soit projeté en arrière et sonné plusieurs heures. Une autre conséquence serait bien entendu mon décès immédiat, mais ce type est capable de tout.

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