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REGARDS

Il y a mille et une manières de définir l’art cinématographique et mille et une chausse-trappes qui dans ce cas attendent l’audacieux qui oserait tenter pareille mise en ordre. On connaît la solution prônée à peu près partout désormais : voir en tous lieux du cinéma, un plan à chaque image, du sens à chaque hors-champ, une mélodie singulière à chaque découpage. L’objectif, conscient ou non, étant bien d’anoblir les oripeaux de la société marchande, de légitimer la publicité et la propagande qui la servent, d’agrandir le territoire avilissant de la médiocratie qui l’honore. Un spot publicitaire, un clip musical, un programme de télé-réalité, n’importe quel moment vécu en même temps que filmé, peuvent alors par la grâce de l’allusion cryptée et de l’invocation cinéphile, devenir sous la plume du critique relativiste, de l’Art ; avec cette majuscule qui rejette dans les ténèbres réactionnaires, ceux qui oseraient encore émettre des doutes sous l’ovation (...)

(Sur I was a soldier du grand Michael Grisby, la suite sur Kinok)

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Lien permanent 2 commentaires

Commentaires

  • Oh cette première photo ! Ah ce cadrage en grand angulaire, cette composition symétrique, ce décor pop-décadent, mais c'est du Kubrick mes enfants, c'est du Kubrick !

  • Mais ce dispositif qui fait que des jeunes gens et des jeunes filles se parlent et se taisent ENSEMBLE, et en plan fixe, ne serait-ce pas AUSSI, du Rohmer ?

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