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Pas un film de Truffaut sans haussement d'épaules ou de sourcils, pas un film de Chabrol sans sourire complice ou furieuse envie d'applaudir, pas un film de Rivette sans bâillement, pas un film de Rohmer sans soupir d'aise, pas un film de Godard sans acquiescement silencieux ou moue dubitative. Ces manifestations sans doute interchangeables prouvent bien que La Nouvelle Vague n'a pas seulement révélé le corps de l'acteur, elle aussi libéré celui du spectateur !

J'aimerais un jour qu'on m'explique pourquoi les films de Jean Girault ne valent que par le joyau de Funès qu'ils recèlent, alors que ceux de Gérard Oury en seraient le précieux écrin ? 

Elle lui avait offert son plus beau sourire, et quelques heures plus tard un corps ardent. Ils marchaient à présent sur le boulevard, lui anxieux d'avoir révélé un quelconque paramètre d'identité, elle prête à jouer de l'aveu qu'il n'avait pu retenir ("c'est toi que j'attendais").

Lien permanent 5 commentaires

Commentaires

  • Interchangeables en effet : moi je baîlle pendant Rohmer et j'applaudis Truffaut !
    (sans rancune)

  • Gérard Oury est un aussi mauvais cinéaste que Jean Girault et son Schpountz vaut bien la Soupe aux choux.

  • Je ne peux vous comprendre Filoche mais en cette veille de fêtes, je peux au moins vous pardonner.

    Nous sommes d'accord, Paul, mais à en croire la critique officielle, l'un est un tâcheron quand l'autre est un artisan élégant et cela ne résiste pas à l'examen des faits !

  • Mais le cinéma hollywoodien alors, lui aussi fait bouger, non ?

  • Le premier paragraphe était bien sûr une boutade, Victime-Mode, on entend tellement cette rengaine sur le corps libéré grâce à la Nouvelle Vague, c'était une façon de s'en moquer un peu...

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