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voltaire

  • ET TREMBLE D'ETRE HEUREUX

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    C'est à partir de blocs de scènes hétérogènes que se monte le cinéma de Paul Vecchiali. Neutralisant ainsi la constitution de l'unité, substance de la réalité.

    Pour lui, il l'a dit, ce qui n'est pas dialectique, et une dialectique sans l'apaisement d'une synthèse, est vulgaire. Vulgaire l'unité, vulgaire la réalité, vulgaire le sentiment amoureux, une de leurs formes dominantes. Alors, dans ses films, ce sentiment il l'exalte-l'exècre. Il le casse en deux. Le trait d'union qui lie les termes antithétiques est le seul qu'il s'autorise.

    Nul n'a donc ici à trembler d'être heureux.

    Pourquoi devrait-on craindre le bonheur ?

    Le mortel passant n'a de disposition élective qu'au chant (allez donc voir du côté de la splendeur du quatrain alexandrin qui relate la disgrâce de Giafar de Barcemide rapporté par Voltaire et auquel Vecchiali emprunte son titre). Le passage à l'acte lui est un accident.

    Quand il ne peut être empêché, et c'est toujours, le passage à l'acte, qui est passage dans la réalité unitaire, agit tel un couperet mal ajusté qui à la place de la décollation sans bavure entaille la bouche à la façon des Comprachicos - et il y a bien assez d'hommes-qui-rient.

    (Jacques Sicard)

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    Il ne cesse de donner son avis sur le Japon, la télé-réalité, la Libye, le réchauffement climatique ou les femmes qui se font refaire le nez. Il refuse de faire des concessions et se fout du qu'en-dira-t-on. Le politiquement correct, ça commence à bien faire. C'est un esprit libre, voilà tout, un refuznik de l'intérieur, un barbare sous les lambris. Et sa victoire est proche : il retrouve déjà dans l'éditorial du matin et chacune des chroniques du soir, des opinions aussi intempestives que les siennes. 

    L'homme n'a jamais le choix, sauf peut-être en ce qui concerne le jour exact de sa naissance, et encore...

    Tout le monde se félicite de l'inculture de Frédéric Lefebvre, qui n'aurait de cesse de parcourir, le soir au coin du feu, son "Zadig et Voltaire", mais qui se souvient de cet éminent homme politique se targuant de revoir régulièrement "Monsieur le Maudit" ?

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