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causeur

  • 44

    Les films qui comptent, ce sont ceux que l'on peut montrer à la femme de passage comme à l'ami de toujours, aussi bien pour se souvenir que pour séduire, autant pour se reconnaître que pour apprendre.

    Une Miss, je vois à peu près ce que c'est, mais la France ? Un peu d'humeur, .

    Il faut absolument lire le compte-rendu dithyrambique de l'anniversaire de la revue La Règle du Jeu, paru sur le site de La Règle du Jeu, sorte de quintessence de bêtise satisfaite où le name-dropping n'est pas seulement l'horizon de la pensée, mais bien sa nature même, où "les droits de l'homme" sont présentés sans même que le chroniqueur ne s'en aperçoive, comme un gadget idéal pour emballer les filles ou se faire embaucher de-ci de-là. Dans cet incroyable cortège de crétins avantageux, il y a bien quelques noms qui détonnent ou qui déçoivent, mais pour le reste aucune surprise, mais plutôt un dernier doute : tout cela est-il hilarant ou profondément déprimant ?

     

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  • 41

    Tout comme la neige n'est que de la boue cachée aux regards, je sais bien que ceux qui ne cessent de sourire me montrent les dents.

    Je me souviens que Marc Esposito, du temps où il était patron de Studio Magazine, en avait beaucoup voulu à Léos Carax d'avoir "enlaidi" Juliette Binoche pour Les Amants du Pont-Neuf... On ne peut assurément lui faire le même reproche : dans son Coeur des hommes, les tee-shirts et les blazers sont sciemment magnifiés.

    Sur Causeur, quelques mots pour rendre hommage à Parvulesco.

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  • MORTS AUX IDIOTS

    Il existe une guerre transversale à la plupart des conflits contemporains, celle qui oppose les intelligents aux sensibles. A l'appui des seconds, si facilement écrasés par les rationnels, les raisonneurs, les experts, tous ceux qui calculent méthodiquement et programment sans scrupules, résistent une certaine littérature et certains films. La Dilettante, de Pascal Thomas, par exemple, revu il y a quelques jours, qui exalte si bien les fidélités anachroniques ; les poèmes de Kenneth White, également, insistant sur des riens, louant de beaux et brefs instants.

    Et puis ce texte de Bruno Deniel-Laurent, intitulé Morts aux idiots, dans le numéro de juin de Causeur, qui n'est malheureusement actuellement accessible en ligne que sur Facebook, mais qui le sera prochainement sur le site de l'auteur, et qui constitue une belle gifle aux intelligents de toute obédience. 

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