"Le cinéma dérange la vision. La vitesse des mouvements et la rapidité de la succession des images contraignent l’homme à une survision constante. Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard. Elles inondent la conscience. Le cinéma implique que l’œil qui jusque là était demeuré nu, revête l’uniforme. Si l'oeil est la fenêtre de l'âme, les films en sont les rideaux de fer." (Franz Kafka cité par Raymond Abellio, in L'esthétique de la fin des temps)





Orange mécanique, de Stanely Kubrick
L'échelle de Jacob, d'Adrian Lyne
Opéra de Dario Argento
The Island, de Michael Bay
La Troisième Mère, de Dario Argento
Je me souviens des masques d’animaux que portaient en toutes circonstances les acteurs dirigés par les Dark Bros
Je me souviens chez Hawks d’un aveu d’adultère précipité devant les yeux écarquillés d’un soldat trompé, paraissant découvrir sa femme en train d’embrasser un autre homme, alors qu’aveugle depuis peu il n’avait en fait rien vu
Je me souviens de la brièveté du rire de Donna Reed
Je me souviens du poulailler humain de Pain et chocolat
Je me souviens des actrices mal habillées de Téchiné, de leurs gilets amples et de leurs pantalons trop courts