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  • PISTES

    Pour ceux que l'omnipotence de BHL ne cesse d'intriguer (quand on sait à quel point sa pensée est disqualifiée et son oeuvre faisandée), il y a ce texte et ces pistes au Café du commerce.

    Pour ceux qui se désolent de la banalité ou des bouffissures de la critique littéraire sur la Toile (cf les liens du vendredi d'il y a 15 jours), une lueur d'espoir avec ce très beau texte, à la fois exigeant et lisible, ce qui est quasi-miraculeux en un lieu où s'affrontent d'ordinaire paraphrases et mots de passe.

    Enfin, ce judicieux avertissement des lecteurs de Nabe, qui devrait tous nous faire réfléchir...

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  • PANORAMA

    Les liens du vendredi, c'est d'abord l'impressionnant travail de récapitulation des palmarès de la décennie écoulée, exculsivement ceux proposés par la blogosphère cinéphile. Cette cinéphilie-là a sans doute des points communs qui la distinguent de celles qui se formulent ailleurs (quotidiens, hebdomadaires ou mensuels généralistes, revues spécialisés, radios, chaînes de télévision), ne serait-ce que dans la réactivité qu'elle permet, les débats qu'elle instaure, mais il serait intéressant d'en dresser un jour un véritable panorama critique, car elle est très certainement aussi hétérogène, aussi diverse, que celles-ci, la Toile n'étant au final qu'un support de plus.

    (En complément, le détail des palmarès des contributeurs de Kinok, dont celui de votre serviteur).

    La blogosphère cinéphile, on pense régulièrement en avoir fait le tour, et puis on se prend à découvrir avec intérêt des textes qui nous parlent, et qu'on regrette de n'avoir pas lus plus tôt. Tels ceux de ce blog-là qui m'avait échappé.

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  • CRAINTE

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    "Que les qualités de ce qu'on aime nourrissent des chagrins, on l'ignore presque toujours. On ne veut pas le voir. On le pressent cependant, dans la crainte qui s'attache aux choses vraiment belles, on tourne autour, on se garde d'ouvrir la porte, sachant ce qui se cache derrière, avec sa face atroce. Vivre n'est possible que si la porte demeure fermée."

    (Pierre Jourde, Pays perdu)

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  • EMOTIONS

    Si l'on met de côté les sites plus ou moins officiels de lecteurs d'écrivains (certains affligeants, d'autres vivifiants), les blogs d'écrivains (assez rares tout compte faits, et les meilleurs sont ci-contre!), les sites promotionnels d'écrivains (sans intérêt aucun, à l'instar d'un quelconque blog de politique ou d'éditorialiste), la littérature sur la Toile (qu'elle apparaisse sur le mode de la critique ou de la création) fait en général la part belle aux faits anodins transcrit d'une terrifiante écriture blanche, aux tentatives avortées de fictions lourdes, aux analyses qui paraphrasent (et qui font la claque) ou à celles qui tournent en rond dans le pré carré de leurs obsessions (avec Majuscules, écheveau de phrases sans souffle mais très endurantes, lieux communs emphatiques etc...).

    Les liens de ce vendredi montrent cependant qu'une autre critique (ici) et une autre écriture () sont possibles. Ce dernier texte, qui a provoqué en moi ce "tremblement constant" dont parlait Bachelard au sujet de Paulina 1880 de Pierre Jean Jouve, est tout simplement bouleversant.

     

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  • RISQUE

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    "Et si nous vivions au fond une époque fort peu sexuée, où l'image de soi passerait de moins en moins par l'autre en tant qu'il est durablement identifié mais par "les autres" comme forme abstraite du "on" ? (...) Une société dans laquelle la compulsion de répétition, qui naît et meurt sur place, remplacerait les apprentissages, certes dangereux - puisqu'ils amènent à se quitter soi-même pour, peut-être, se trouver ou bien se laisser engloutir dans le gouffre du monde, - mais féconds."

    (Pierre Le Vigan, Le Front du cachalot)

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