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  • LES VINGT GLORIEUSES

    A la suite de blogueurs américains, dont la très instructive liste est mise à jour , Vincent nous propose ses 20 actrices préférées (avec Joanne Dru !), suivi d'Edisdead (avec Rossana Podesta !).

    Je ne peux m'empêcher de prendre le relais :

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    Juliette Binoche, pour au moins toutes ces raisons.

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    Donna Reed, ne serait-ce que chez Capra.

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    Ingrid Bergman, ses sourcils relevés, et puis Hitchcock.

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    Sandrine Bonnaire, sa fraîcheur et son regard buté, ses trois premiers rôles.

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    Lucia Bose, son air impérieux, entre Bunuel et Cocteau.

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    Maria Schneider, sa frimousse chez René Clément et Antonioni.

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    Claudia Cardinale, son insolence et sa langueur, Sandra et Jill McBain.

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    Michelle Wild, ses yeux rieurs et violets, son sourire anachronique.

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    Romy Schneider, son implacable beauté, ses quatre Sautet et son Zulawski.

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    Edith Scob, sa fragilité chez Franju.

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    Deborah Kerr, pour son admirable visage immobile, si belle chez Powell.

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    Danielle Darrieux, ses petites manières et son rire, Mme Rosa et la Contesse Louise de...

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    Cyd Charisse, ses traits ingénus et son corps lascif, belle de Moscou à New York.

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    Ingrid Thulin, sa morgue et son éclat, exclusivement chez Bergman.

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    Brigitte Bardot, sa candeur d'avant Gainsbourg.

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    Marilyn Monroe, tous ses âges et tous ses rôles.

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    Anna Karina, sa diction et ses danses.

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    Geneviève Bujold, adorable de bout en bout, de Philippe de Broca à Brian de Palma.

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    Julia Ormond, pour le charme de la Jane Callahan du Barbier de Sibérie.

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    Marie-Josée Croze, sa façon de marcher et de parler, son visage inactuel, malgré tous ses films.

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  • TRAVAIL AU NOIR

    Quatre nuits durant, dans la chambre où il était entré par la fenêtre ouverte pour le chat, quoi qu’il fît en vérité, l’homme mouilla l’un de ses doigts ; quatre nuits durant, il en promena le doigtier de salive sur les lèvres du sexe de la femme endormie ; quatre nuits durant, ce fut aussi doux que la Béatrice au pastel d’Odilon Redon et n’eut pas plus de réalité qu’elle ; car nul besoin d’un mur pour empêcher cette caresse, son effleurement vrai ; quatre nuits durant, malgré une communauté de cauchemar, de désir et de condition, chacun pauvre et nu, le doigt est d’un côté et les lèvres de l’autre ; quatre nuits durant, l’appendice branleur, insomniaque, assassine le marchand de sable, tandis que les nymphes entrouvertes reposent dans le lit du sommeil, ce vieux gardien de l’ordre. (Jacques Sicard)

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  • TROMPE L'OEIL

    Le lecteur peut se demander quelle distinction je fais entre la féminité vraie et la mascarade. En fait, je ne prétends pas qu’une telle différence existe. Que la féminité soit fondamentale ou superficielle, elle est toujours la même chose. (Joan rivière, La féminité en tant que mascarade, 1929, cité ici)

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    Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme. (Victor Hugo)

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  • UNE FEMME A SA FENETRE

    Lorsque Leonard Kraditor dialogue avec sa voisine d'immeuble, de fenêtre à fenêtre, au-dessus de la petite cour, comment se fait-il que je ne pense pas à Rear Window mais à Anna Karina dans le Pain et chocolat de Franco Brusati ?

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    Lorsque Leonard danse, envoûté par le charme de Michelle dans la boîte de nuit, avant d’être brutalement ramené au réel, comment se fait-il que je n’y vois pas un « rock dream » mais bien la mélancolie d’un Guédiguian lors de ses attentives scènes de bal ?

    Lorsque Leonard hésite entre la femme offerte et celle auréolée de mystère, entre la blonde et la brune, comment se fait-il que je ne pense ni à Vertigo ni à Lynch, mais avant tout aux dilemmes de Léos Carax ?

    Lorsque je vois Two lovers de James Gray, comment expliquer que je ne pense pas un instant aux comédies romantiques américaines ou à Douglas Sirk mais aux Nuits blanches de Dostoïevski et à la Nuit fantastique de Marcel Lherbier ?

    Suis-je définitivement perdu pour le cinéma hollywoodien ?

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  • MELODIE EN SOUS-SOL

    Il y a peu, nous vivions le temps où l'on pouvait se rengorger de posséder la superbe anthologie de littérature érotique de Pauvert (alors que quelques décennies plus tôt, personne ne s'en serait vanté publiquement) mais où il était indécent de mentionner certains noms d'écrivains ou de poètes comme Brasillach. Aujourd'hui, nous vivons le temps où Sade est en Pléiade et où le Journal de Goebbels se vend en supérette. Il reste les révisionnistes (mais nous parlons de littérature) et les pédophiles qui décidément rechignent à se présenter à la barre du Spectacle, quoique Tony Duvert, si je ne m'abuse, a bien été publié aux peu clandestines Editions de Minuit. Il reste encore des auteurs ou des livres cependant, qu'il ne fait pas bon mettre sur le devant de sa bibliothèque. Il est facile de s'en rendre compte lors de la visite de connaissances voire d'amis, ou bien de commentateurs de blogs, comme Damien vient d'en faire l'expérience. Sa réponse est d'ailleurs exemplaire, et je fais d'avance mienne sa conclusion ("Ne craignez pas de tels livres. Méfiez-vous plutôt de votre bonne conscience d'honnête homme").

    Ainsi après le grand provocateur du Café, dont tout un chacun pourra par ailleurs s'instruire de la rigueur d'analyse, et le secret Docteur dont la cave est fort bien achalandée, voici quelques oeuvres des recoins peu corrects de ma bibliothèque :

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    Et puis enfin, mais sans image de couverture pour des raisons purement techniques, ce qui ne manque pas de sel, l'Eloge du con. Défense et illustration du sexe féminin, de Gérard Zwang, aux éditions La Musardine.

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  • L'ARME A L'OEIL

    De Télérama au Nouvel Obs, de Libération aux Cahiers, ils sont venus, ils sont tous là. Cela valait bien la peine de se moquer de l'esthétique des "téléphones blancs", ou de s'offusquer de l'éthique du Joel Schumacher d'A time to kill, si c'était pour finir par accepter ça en toute quiétude.

    Le classicisme aussi, est affaire de morale.

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